Quels conseils suivre pour un changement de chauffe-eau ?

Changement chauffe-eau : budget, conseils et aides en 2024

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Un changement de chauffe-eau peut être nécessaire après un certain nombre d’années. Si votre équipement a été installé il y a plus de 10 ou même 15 ans, le changer pourrait vous permettre d’éviter une éventuelle panne. Changer un chauffe-eau coûte entre 700 et 2000€ selon le modèle. Comment savoir quand il est temps de changer son chauffe-eau ? Comment et par quel modèle le remplacer ? Toutes les réponses à ces questions dans cet article.

Quand faut-il changer son chauffe-eau ?

  1. Température de l’eau plus basse
  2. Moins d’eau chaude
  3. Présence de rouille
  4. Changement de couleur de l’eau
  5. Présence d’humidité sur la paroi extérieure

Température de l’eau plus basse

Pour éviter de vous retrouver avec un chauffe-eau en panne, vous pouvez surveiller si votre équipement n’affiche pas quelques signes de vieillissement. Tout d’abord, si vous constatez que la température de l’eau diminue, alors que les réglages de l’appareil n’ont pas été modifiés, cela peut être le signe d’un dysfonctionnement.

Restez donc attentif durant les semaines qui suivent ce constat. Si le problème perdure, c’est qu’il est peut-être temps de changer de chauffe-eau.

Moins d’eau chaude

changement chauffe eau température

Si vous constatez que vous n’avez plus suffisamment d’eau chaude au quotidien pour vos usages habituels, c’est qu’il peut être temps de remplacer votre chauffe-eau. En effet, une diminution de l’eau chaude disponible sans intervention de votre part sur l’appareil, est probablement le signe d’un dysfonctionnement.

De plus, s'il peine à chauffer l’eau, sa consommation d’énergie est plus importante. Vos factures d’électricité et/ou de gaz risquent donc d’augmenter.

Présence de rouille

Si vous observez de la rouille en bas de votre chauffe-eau, il est fortement recommandé de remplacer l’appareil. En effet, elle apparaît sous l’effet de la corrosion qui entraîne une perte d’étanchéité de la cuve. Une fuite risque alors de se produire.

N’attendez pas de voir une fissure apparaître et de subir un dégât des eaux pour changer de chauffe-eau. Pour éviter que les dégâts soient trop importants en cas de fuite, placez l'appareil à un endroit qui permettra de limiter les éventuelles détériorations sur le logement. L’idéal est de l’installer sur un plancher en céramique ou une dalle en béton, près du drain de plancher.

Changement de couleur de l’eau

Si vous remarquez que votre eau prend une couleur inhabituelle, c’est qu’il y a peut-être de la rouille dans la cuve du chauffe-eau. Cela peut aussi se produire de manière ponctuelle, et ne signifie donc pas nécessairement que l’appareil est à changer.

En revanche, si l’eau est régulièrement trouble et que le problème perdure, il peut être temps de remplacer le chauffe-eau. Pensez aussi à surveiller les possibles taches de rouille sur le linge lorsqu’il sort de la machine à laver.

Dans ce cas, vérifiez l’état du réservoir ou contactez un professionnel pour lui demander son avis. Si la qualité de l’eau est altérée, le changement de chauffe-eau est une nécessité pour la santé des utilisateurs.

Présence d’humidité sur la paroi extérieure

La présence d’humidité sur le chauffe-eau est souvent liée à celle de rouille. Elle présage généralement une fuite, sur laquelle il est important qu’un professionnel intervienne rapidement. Le remplacement du chauffe-eau est alors nécessaire.

Une fuite du chauffe-eau a plusieurs conséquences :

  • l’augmentation des factures d’énergie : l’appareil doit consommer davantage ;
  • le risque d’un dégât des eaux : avec les gênes et frais que cela occasionne.

Assurance et chauffe-eau ancien : méfiez-vous des sinistres Il est important de savoir que certains assureurs ne prennent pas en charge les sinistres lorsqu’ils sont causés par des chauffe-eaux de plus de 10 à 12 ans. Cette décision se base notamment sur les risques de dégâts des eaux qui sont plus importants avec les vieux équipements. Ce type de sinistre coûte très cher aux assureurs. Dans le cas où il ne serait plus couvert, pensez à remplacer votre chauffe-eau. Pour plus d’informations, contactez votre compagnie d’assurance.

Quelles étapes pour remplacer un chauffe-eau ?

  1. Faire appel à un professionnel
  2. Étape 1 : vidanger le ballon d'eau chaude
  3. Étape 2 : débrancher le chauffe-eau
  4. Étape 3 : installer et raccorder le nouveau chauffe-eau
  5. Étape 4 : mettre en service l’appareil

Faire appel à un professionnel

changement chauffe eau professionnel

Il est recommandé de confier le remplacement de son chauffe-eau à un professionnel. En effet, cette étape peut être délicate et nécessite des compétences particulières. Certains réglages sont notamment à effectuer au moment de l’installation de l’appareil. Ils ont un impact sur le confort des utilisateurs, ainsi que sur la consommation du chauffe-eau. Pour éviter tout problème de surconsommation, faites donc appel à un plombier qualifié.

De plus, bien que l’installation d’un chauffe-eau électrique puisse être réalisée par vous-même si vous êtes un peu bricoleur, elle peut s’avérer plus compliquée avec d’autres types d’appareil. Par exemple, il est fortement recommandé de confier l’installation d’un chauffe-eau thermodynamique ou solaire à un artisan labellisé RGE (Reconnu garant de l'environnement). Le dimensionnement de l’équipement pourra alors être réalisé de façon optimale, en adéquation avec les besoins du foyer en eau chaude sanitaire (ECS).

Installation du chauffe-eau gaz : l’intervention d’un professionnel est-elle obligatoire ? Si vous installez un chauffe-eau à gaz, il est obligatoire de confier cette tâche à un professionnel. Pour des raisons de sécurité liées au gaz, ce type d’équipement est soumis à certaines règles, tout comme la chaudière à gaz. Une fois l’intervention terminée, un certificat d’installation vous sera notamment remis par votre plombier. Notez également que son entretien est obligatoire une fois par an. Suite à ce contrôle, une attestation d’entretien doit vous être remise. Conservez bien ce document. Il vous sera notamment utile auprès de votre assurance afin d’être couvert en cas de sinistre lié au chauffe-eau.

Étape 1 : vidanger le ballon d'eau chaude

Un changement de chauffe-eau débute par la dépose de l’ancien appareil. Plusieurs étapes sont alors nécessaires. Tout d’abord, il convient de commencer par la vidange du ballon d’eau chaude, dans le cas d’un chauffe-eau à accumulation.

Pour ce faire, coupez l’alimentation d’eau de l’appareil via la vanne d’arrêt, et disjoncter le disjoncteur modulaire. Idéalement, cette étape est à réaliser la veille de la vidange. Pour éviter le gaspillage d’eau, récupérez-la pour l’utiliser pour certains usages où l’eau potable n’est pas nécessaire (laver la voiture ou arroser les plantes, par exemple).

Étape 2 : débrancher le chauffe-eau

Ensuite, il faut débrancher et déposer le chauffe-eau. Pour un modèle fonctionnant à l’électricité, le courant doit alors être coupé et le thermostat débranché. Ce dernier est situé sous le ballon d’eau chaude, en dessous d’un capot en plastique.

Lorsque la vidange du chauffe-eau est terminée, vous pouvez aussi démonter le groupe de sécurité de l’appareil, son siphon et les autres accessoires comme le mitigeur, le vase d’expansion, le réducteur de pression, etc.

Étape 3 : installer et raccorder le nouveau chauffe-eau

Lorsque l’ancien appareil est déposé, c’est le moment de procéder à l’installation du nouveau chauffe-eau. Si vous conservez le même type d’équipement (le remplacement d’un chauffe-eau électrique par un autre modèle électrique, par exemple), la pose est relativement simple. En effet, le cumulus est alors placé au même endroit et les raccordements existants peuvent être réutilisés.

Dans le cas où vous changeriez de type de chauffe-eau, l’installation de l’appareil doit être adaptée. Cela peut représenter quelques travaux. S’il est nécessaire de placer le nouvel équipement à un autre endroit, il faut notamment s’assurer qu’une arrivée d’eau est bien présente et que les distances de sécurité à respecter sont bien conformes aux normes en vigueur.

Étape 4 : mettre en service l’appareil

Une fois que le nouveau chauffe-eau est installé, il peut être mis en service. Cela signifie qu’il est possible d’ouvrir l’arrivée d’eau, ainsi que le groupe de sécurité. Dans le cas d’un chauffe-eau électrique, le courant peut alors être enclenché. Avec un appareil fonctionnant au gaz, l’arrivée de gaz peut être ouverte.

Pour un chauffe-eau électrique, la mise en service peut être effectuée lorsque :

  • le raccordement électrique est établi correctement ;
  • la température de consigne est réglée au niveau du thermostat ;
  • le capot en plastique en dessous de la cuve est refermé ;
  • les raccords hydrauliques sont bien effectués et conformes ;
  • les écrous de fixation sont tous bloqués ;
  • le mitigeur thermostatique est correctement réglé ;
  • le siphon du groupe de sécurité est bien relié à l'évacuation.

Avec un chauffe-eau électrique, pensez à coupler l’appareil avec un module Heures pleines / Heures creuses. Il chauffera alors l’eau uniquement lorsque le prix du kWh est moins cher à certains moments de la journée.

Comment choisir son nouveau chauffe-eau ?

  1. La source d’énergie
  2. Les besoins en eau chaude
  3. La résistance de l’appareil

La source d’énergie

chauffe eau

Le chauffe-eau est un élément central dans le logement. Utilisé tous les jours, il est fortement sollicité, à chaque douche, lavage de mains, vaisselle ou utilisation du lave-linge. Il est donc important de s’assurer que l’appareil fonctionne toujours correctement. Il est fréquent que le chauffe-eau reste le même pendant une quinzaine, voire une vingtaine d’années. Toutefois, il peut être judicieux de s’intéresser plus tôt aux options existantes pour le remplacer.

En effet, avec le temps, les risques de panne du chauffe-eau sont plus importants. En cas de dysfonctionnement ou si l’appareil ne marche plus du tout, il est nécessaire de choisir un nouvel équipement pour remplacer le chauffe-eau dans l’urgence. Or, cette décision n’est pas à prendre à la légère. Selon l’ADEME (l’Agence de la transition énergétique), la production d’eau chaude sanitaire peut représenter jusqu’à 20 % des factures d’énergie des consommateurs. Cela équivaut à une dépense d’environ 270 € par an.

Bien choisir son chauffe-eau est donc essentiel. Pour ce faire, il est tout d’abord important de se demander quelle est la source d’énergie qui convient pour vos besoins et votre logement. En fonction de ce critère, nous pouvons distinguer :

  • le chauffe-eau électrique : qui, comme son nom l'indique, fonctionne à l’électricité. Son installation est très simple. Il est également abordable à l’achat. En revanche, le prix de l’électricité étant particulièrement élevé, il vous coûtera cher à l’usage ;
  • le chauffe-eau gaz : pour son fonctionnement, l’habitation doit être raccordée au réseau de distribution de gaz naturel. Si cela est impossible, vous pouvez aussi utiliser des bouteilles de gaz propane ou butane. Toutefois, le coût à l’usage est alors bien plus élevé. Notez également qu’avec ce type de chauffe-eau, un conduit d’évacuation des fumées de combustion doit impérativement être installé ;
  • le chauffe-eau thermodynamique (CET) : qui fonctionne avec des énergies renouvelables (le plus souvent l’air), comme une pompe à chaleur (PAC). Il est écologique et économique. Toutefois, ses performances varient en fonction du climat. Les modèles qui valorisent les calories présentes dans l’air ne conviennent pas aux régions dans lesquelles les hivers sont très froids. Avant d’opter pour ce système de production d’ECS, demandez à un professionnel d’évaluer sa rentabilité ;
  • le chauffe-solaire individuel (CESI) : qui valorise l’énergie naturellement présente dans les rayons du soleil grâce à des panneaux solaires thermiques. Il s’agit également d’un appareil économique et respectueux de l’environnement. Cependant, comme avec le modèle thermodynamique, il est important d’évaluer sa rentabilité. En effet, son rendement peut varier selon le taux d’ensoleillement dans la région, l’exposition de la toiture, etc. Notez tout de même qu’il peut couvrir jusqu’à 80 % des besoins en eau chaude d’un ménage.

Changer son chauffe-eau : des aides financières pour les équipements utilisant des énergies renouvelables Remplacer son chauffe-eau par un modèle thermodynamique ou solaire représente un investissement financier important. Cependant, ces équipements peuvent être rentabilisés sur le long terme grâce aux économies d’énergie qu’ils permettent. De plus, ils sont éligibles aux différentes aides de l’État pour la rénovation énergétique. Ce n’est pas le cas du chauffe-eau électrique ou au gaz. Retrouvez davantage de détails sur ce sujet plus bas dans cet article.

Les besoins en eau chaude

Lors d’un changement de chauffe-eau, il est important de le remplacer par un appareil correspondant à ses besoins et affichant de bonnes performances énergétiques. Tout d’abord, il faut distinguer :

  • le chauffe-eau à accumulation : aussi appelé « ballon d’eau chaude », il est équipé d’une cuve dans laquelle l’eau est chauffée à sa température de consigne tout au long de la journée. Il peut tout à fait convenir aux foyers qui ont d’importants besoins en ECS, comme les familles nombreuses, par exemple ;
  • le chauffe-eau instantané : il n’a pas de réservoir et réchauffe l’eau instantanément lorsqu’il y a une demande au niveau d’un point d’eau dans le logement. Pour permettre une montée rapide en température, la puissance de ce type d’appareil est plus importante que celle d’un chauffe-eau à accumulation. Il a l’avantage de ne pas chauffer l’eau en continu, ce qui le rend économique. Toutefois, si vos besoins en ECS sont importants, son utilisation risque de vous coûter cher. Il convient donc davantage aux petits consommateurs. En revanche, le chauffe-eau instantané peut aussi être intéressant si un de vos points d’eau est éloigné de votre chauffe-eau principal. Il pourrait, par exemple, être relié à un évier uniquement ou à une douche et un lavabo.

Si vous décidez de remplacer votre chauffe-eau par un modèle à accumulation, pensez à bien choisir la capacité de son réservoir (en litres). D’après l’ADEME, 30 % des ménages s’équipent d’un ballon d’eau chaude surdimensionné. Or, un volume de 50 au lieu de 200 litres représente une économie d’énergie de 300 à 400 kWh par an.

La consommation d’eau journalière d’une personne s’élève à 50 litres environ. En fonction du nombre d’occupants dans votre foyer, vous pouvez donc évaluer la capacité idéale de votre chauffe-eau :

Volume d’un chauffe-eau

Composition du foyer

Volume minimum recommandée (en litres)

1 adulte

50 L

1 adulte et 1 enfant

75 L

1 couple

100 L

4 personnes

200 L

2 adultes et 3 enfants

300 L

La résistance de l’appareil

Pour le remplacement d’un chauffe-eau par un modèle électrique, il est également essentiel de se pencher sur le type de résistance qui convient en fonction de la qualité de l’eau dans la commune. En effet, certaines résistances sont adaptées à une eau dure, d’autres à une eau plutôt douce :

  • la résistance blindée : aussi appelée « thermoplongée », elle convient à une qualité d’eau standard. Le fait qu’elle soit en contact direct avec l’eau la rend particulièrement sensible au calcaire et au tartre. Néanmoins, notez que même dans une eau douce, elle nécessite un entretien régulier afin de prolonger sa durée de vie ;
  • la résistance stéatite : si l’eau de votre commune est riche en calcaire (dure), il est préférable de changer votre chauffe-eau pour un modèle avec une résistance blindée. Celle-ci a l’avantage de ne pas entrer en contact direct avec l’eau, puisqu’elle est protégée par un fourreau composé de cylindres en céramique. Sa durée de vie est donc meilleure. Elle peut également être remplacée sans avoir à vidanger le ballon d’eau chaude.

Concernant le budget nécessaire, il faut savoir que les résistances stéatites coûtent plus cher que les résistances blindées. Comptez environ 200 € pour les premières, et une centaine d’euros pour les résistances blindées. Néanmoins, ces dernières doivent être remplacées plus rapidement.

Quel budget pour remplacer son chauffe-eau ?

Le remplacement d’un chauffe-eau représente un certain coût. Toutefois, il peut varier en fonction de divers paramètres :

  • la marque de l’appareil ;
  • le modèle : selon la source d’énergie utilisée, s’il s’agit d’un modèle à accumulation ou instantané, etc. ;
  • le volume : plus il est important, plus son prix d’achat est élevé ;
  • l’installateur : les tarifs de pose varient en fonction du professionnel qui se charge de l’installation ;
  • l’emplacement : l’installation peut être plus ou moins complexe ;
  • le lieu de résidence : les tarifs pour la pose du chauffe-eau changent également selon la zone géographique.

Retrouvez ci-dessous, les prix des différents modèles de chauffe-eau :

Prix d’un chauffe-eau

Type de chauffe-eau

Prix (en euros TTC)

Chauffe-eau électrique

Instantané

200 à 300 € (installation non comprise)

À accumulation

200 à 1 500 € (installation non comprise)

Chauffe-eau gaz

Instantané

300 à 600 € (installation non comprise)

À accumulation

400 à 3 000 € (installation non comprise)

Chauffe-eau thermodynamique

3 000 à 4 500 € (installation comprise)

Chauffe-eau solaire

6 000 à 8 000 € (installation comprise)

Au prix d’achat, il faut ensuite ajouter les frais d’installation pour le changement de chauffe-eau (à l’exception des modèles pour lesquels ce coût est compris dans le tableau ci-dessus). Le prix de la main d’œuvre pour le remplacement d’un chauffe-eau est :

  • de 300 à 400 € : si tous les réseaux sont déjà présents (électricité, gaz, arrivée d’eau, etc.) ;
  • jusqu’à 3 000 € : pour une installation complexe, lorsque les réseaux sont à prolonger au-delà de 10 mètres (arrivée d’eau, évacuation de gaz), par exemple.

Quelles aides pour changer de chauffe-eau ?

remplacement chauffe eau aides financières

Tous les modèles de chauffe-eaux ne permettent pas de bénéficier des aides financières pour la rénovation énergétique. Pour en profiter, il est nécessaire d’opter pour un modèle valorisant des énergies renouvelables pour le remplacement de son chauffe-eau :

  • un chauffe-eau thermodynamique (CET) ;
  • un chauffe-eau solaire individuel (CESI).

Plusieurs aides financières sont disponibles pour le changement de chauffe-eau en 2024 :

  • MaPrimeRénov’ : son montant peut atteindre 8 000 € selon le modèle et les ressources du foyer (revenu fiscal de référence) ;
  • la prime énergie (CEE) : son montant n’est pas toujours le même. Il dépend de l’entreprise du secteur de l’énergie qui l’accorde ;
  • la TVA à taux réduit : sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier d’une TVA à 5,5 % pour votre changement de chauffe-eau ;
  • l’éco prêt à taux zéro (éco-PTZ) : il s’agit d’un crédit avantageux dont vous pouvez bénéficier auprès de certaines banques ;
  • le chèque énergie : réservé aux ménages les plus modestes, il peut servir à payer ses factures de gaz et/ou d’électricité ou à financer une partie des travaux de rénovation énergétique de son logement ;
  • les aides des collectivités locales : elles sont accordées par certaines communes, départements ou régions, en complément des aides nationales. Pour plus de renseignements, vous pouvez vous rapprocher de l’ANIL (l’Agence nationale pour l’information sur le logement), de votre conseil départemental ou régional, ainsi que de votre mairie.

Les aides pour le remplacement d’un chauffe-eau sont-elles cumulables ? Il est tout à fait possible de cumuler plusieurs aides financières pour son changement de chauffe-eau. Par exemple, si vous êtes éligibles à MaPrimeRénov’ (anciennement CITE), vous pouvez également profiter de la prime CEE accordée par les fournisseurs d’énergie, de la TVA à taux réduit, de certaines aides des collectivités territoriales, ainsi que du chèque énergie.

Foire aux questions sur le changement de chauffe-eau

  1. Quelle est la durée de vie d'un chauffe-eau ?
  2. Locataire ou propriétaire : qui paye les réparations ?
  3. Comment limiter la consommation de son chauffe-eau ?

Quelle est la durée de vie d'un chauffe-eau ?

La durée de vie moyenne d’un chauffe-eau est de 10 à 15 ans. Bien que certains fonctionnent encore après 20 ans d’utilisation, il est préférable de remplacer son vieil équipement. Comme mentionné plus haut, avec le temps, le chauffe-eau perd en efficacité. Il consomme davantage et présente plus de risques de panne. De plus, comme nous l’avons vu, certaines compagnies d'assurance cessent parfois de couvrir les sinistres liés au chauffe-eau après 10 ou 12 ans.

Quel entretien du chauffe-eau pour une meilleure durée de vie ? L’entretien du chauffe-eau est essentiel pour prolonger sa durée de vie, ainsi que ses bonnes performances énergétiques. Pensez à procéder à une vidange régulière du chauffe-eau à accumulation. Les modèles électriques nécessitent une vidange tous les 2 à 3 ans. Pour les chauffe-eau thermodynamique et solaire, un contrôle de l’installation doit être confié à un professionnel tous les 2 ans environ. Attention, l’entretien annuel du chauffe-eau à gaz est, quant à lui, obligatoire. Vous pouvez souscrire un contrat avec votre installateur afin d’éviter les oublis.

Locataire ou propriétaire : qui paye les réparations ?

En cas de dysfonctionnement du chauffe-eau, certaines réparations sont à la charge du locataire. Cela concerne uniquement les petites réparations (remplacement des boîtes à eau, de l’allumage piézo-électrique, des clapets et joints, etc.). Il s'agit donc essentiellement de l’entretien courant de l’appareil.

En cas de panne, le remplacement du chauffe-eau est à la charge du propriétaire. Attention, une exception s’applique. Si le locataire est responsable de cette panne, suite à une mauvaise utilisation, c’est à lui de payer pour le changement de chauffe-eau. En revanche, si l’appareil cesse de fonctionner du fait de sa vétusté ou de son usure normale, les frais ne reviennent pas au locataire.

Notez qu’en tant que locataire, si vous êtes contraint de faire intervenir un professionnel sur le chauffe-eau (hors petites réparations courantes), vous pouvez demander à votre propriétaire de vous rembourser les frais avancés.

Comment limiter la consommation de son chauffe-eau ?

La consommation du chauffe-eau représente une grande part de vos factures d’énergie. Face à la flambée des prix de l’électricité et du gaz, il est donc particulièrement important d’agir sur cet équipement pour éviter de payer trop cher.

Quelques installations très simples peuvent vous permettre de réaliser des économies d’énergie avec votre chauffe-eau :

  • installer des réducteurs de débit d’eau : par exemple, il peut s’agir de douchettes économes ou de mousseurs, à installer sur ses robinets ou son pommeau de douche. L’économie à la clé est estimée à 40 € par an en moyenne ;
  • poser une jaquette isolante autour du chauffe-eau : elle permet de limiter les déperditions de chaleur, et d’économiser 20 € par an en moyenne ;
  • régler le thermostat entre 50 et 55 °C : cela présente plusieurs avantages. En plus de réduire la consommation d’énergie de l’appareil, cette température limite les risques de brûlure tout en permettant de prévenir le développement de bactéries pathogènes et du calcaire. Les économies réalisables sont en moyenne de 21 € sur une année.

Vous pouvez également adopter quelques gestes faciles à mettre en œuvre au quotidien, afin de réduire la consommation de votre chauffe-eau :

  • limitez vos douches à 5 minutes : pensez également à couper l’eau lorsque vous vous savonnez ;
  • fermez les mitigeurs des robinets en position froide : à chaque demande d’eau chaude, le chauffe-eau doit consommer à nouveau afin de réchauffer l’eau à sa température de consigne. Or, l’eau froide convient très bien pour certains usages (brossage de dents, lavage de mains, etc.) ;
  • ne prélavez pas la vaisselle : si vous possédez un lave-vaisselle, un cycle avec l’appareil suffit amplement. Inutile de nettoyer en amont ;
  • éteindre le chauffe-eau avant une absence prolongée : de plus de deux à trois jours.

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