Annulation de la hausse du prix de l'électricité au 1er août 2024
Payer un prix de l'énergie moins cher en comparant gratuitement les fournisseurs
Le prix du kWh de La Bellenergie est 25,4% moins cher que le tarif réglementé TTC
Le gouvernement a annoncé que le prix de l'électricité n'augmente pas au 1ᵉʳ août 2024, comme prévu chaque année par rapport à la révision du Tarif d'Utilisation du Réseau Public d'Électricité (TURPE). La hausse du tarif de l'électricité devait augmenter d'environ 1% suite à une augmentation de +4,81% du TURPE Haute Tension A (HTA)/Basse Tension (BT) et +4,99% du TURPE Haute/Très Haute Tension B (HTB).
Le gouvernement abandonne l'augmentation du prix de l'électricité au 1ᵉʳ août 2024
Le 15 juillet 2024, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publie des délibérations concernant l'évolution des TURPE (HTA-BT et HTB) au 1ᵉʳ août 2024, conformément aux décisions prises en janvier 2021 pour une période de quatre ans, plus exactement du 1ᵉʳ août 2021 au 21 juillet 2025.
Il était initialement prévu une hausse au 1ᵉʳ août 2024 de :
- +4,81 % du TURPE HTA/BT (sites raccordés sur le réseau de distribution en haute tension et basse tension) pour Enedis ;
- +4,99 % TURPE HTB (sites raccordés au réseau de transport en haute et très haute tension) pour le Réseau de Transport d'Électricité (RTE).
Cette recommandation a été transmise par la CRE au ministre chargé de l'Énergie qui ne souhaite pas appliquer cette délibération au Journal officiel de la République française. Cela signifie que les prix de l'électricité n'augmentent pas au 1ᵉʳ août 2024, puisque le TURPE n'évolue pas non plus. Le ministre souhaite utiliser son délai de deux mois pour demander de nouvelles délibérations sur l'évolution de la part de la CRE.
Toutefois, la hausse des tarifs par Enedis et RTE semble inévitable pour couvrir les coûts et investissements liés à l'entretien du réseau et à la décarbonation de l'énergie.
Pourquoi le prix de l'électricité n'augmente pas au 1ᵉʳ août 2024 ?
Bruno Le Maire a annulé la hausse prévue en août en raison de la stabilité et de la visibilité des prix pour les consommateurs. Le ministère de l'Économie souhaitait éviter des variations importantes des tarifs en un laps de temps court, notamment entre la hausse du prix de l'électricité du 1ᵉʳ février 2024 et celle du prix du gaz en juillet 2024. Bercy souligne l'importance de limiter l'impact des coûts sur la facture après des hausses régulières depuis août 2021.
Quelles auraient été les conséquences en cas d'augmentation du prix de l'électricité en août 2024 ?
En moyenne, le prix de l'électricité aurait augmenté de 1% au 1ᵉʳ août 2024. Cette hausse équivaut à 12 euros de plus sur la facture annuelle, précise le ministère de l'Économie. À noter que c'est une valeur indicative moyenne, puisque cette hausse en euros sur la facture d'électricité varie selon les ménages.
Quel est l'impact de la dernière hausse du tarif réglementé au 1ᵉʳ février 2024 ?
Au 1ᵉʳ février 2024, le prix de l'électricité a augmenté de +8,6 % en option base, tandis qu'il a augmenté de +9,8% en heures pleines heures creuses. Ces deux hausses concernent 97 % des ménages en France. Pour le reste, c'est-à-dire les souscripteurs aux offres EJP (hausse de 10,38 %) et Tempo (hausse de 13,86 %), l'augmentation a dépassé les 10%, rendant ces formules moins séduisantes. Cette hausse des prix affecte autant les consommateurs particuliers que les professionnels.
Malgré cette hausse de l'électricité, l'État prend encore en charge 37 % de la facture d'électricité.
Avec une augmentation de 4 % en février 2022, 15% en février 2023, 10% en août 2023 et 9,8 % en février 2024, la hausse totale du prix de l'électricité sur seulement deux ans est d'environ 44 % selon les calculs de France Bleu.
D'après les données diffusées par le Gouvernement, l'incidence de la récente montée des prix de l'électricité est significative pour divers profils de consommateurs :
- Un individu vivant seul dans un studio utilisant le gaz pour le chauffage voit sa facture d'électricité augmenter de 54€/an (pour une consommation de 2200 kWh par an).
- Un individu résidant seul dans un studio avec un chauffage électrique constate une hausse de 100€ par an sur sa facture (pour une consommation de 4200 kWh par an).
- Une famille de quatre personnes vivant dans un logement de 80 m² chauffé au gaz doit désormais payer 91€ de plus chaque année (avec une consommation de 3700 kWh par an).
- Une famille de quatre personnes résidant dans un appartement de 80 m² chauffé à l'électricité subit une augmentation de 214€ annuellement (pour une consommation de 9000 kWh par an).
Quel fournisseur d'électricité choisir en octobre 2024 ?
Prix moyen par an. Client HP/HC 9 kVA consommant 8 500 kWh/an dont 46% en heures creuses. Sources : CRE et Selectra
Estimer l'augmentation de la facture d'électricité en fonction de la consommation
Augmentation de la facture d'électricité en Base
En estimant la hausse de 8,6 % du prix de l'électricité pour février 2024 pour un ménage moyen se chauffant à l'électricité avec une consommation de 3 000 kWh par an en 6 kVA base, la facture d'électricité annuelle passerait de 904 € à 832 €. Cela correspondrait à une hausse moyenne des factures de l'électricité avoisinant les 72 euros par an, soit environ 6 euros par mois au 1ᵉʳ février 2024.
Simuler le budget annuel avec l'augmentation des prix en Base EDF au 1er février 2024
Augmentation de la facture d'électricité en HPHC
Pour un ménage consommant 7500 kWh par an en 6 kVA HPHC avec un tiers en heures creuses, la facture d'électricité annuelle passerait de 1841 € à 2021 €. Ces 180 euros par an en plus représentent 15 euros par mois supplémentaire au 1ᵉʳ février 2024.
Simuler le budget annuel avec l'augmentation des prix d'Heures Pleines Heures Creuses EDF au 1er février 2024
Augmentation de la facture d'électricité en Tempo
Pour un ménage consommant 10000 kWh par an en 9 kVA Tempo passerait de 1731 € à 1971 €. Ces 240 euros par an en plus représentent 20 euros par mois supplémentaire au 1ᵉʳ février 2024.
Simuler le budget annuel avec l'augmentation des prix de Tempo au 1er février 2024
Augmentation de la facture d'électricité en EJP
Pour un ménage consommant 10000 kWh par an en 9 kVA EJP passerait de 2313 € à 2553 €. Ces 240 euros par an en plus représentent 20 euros par mois supplémentaire au 1ᵉʳ février 2024.
Simuler le budget annuel avec l'augmentation des prix d'EJP EDF au 1er février 2024
Consommateurs concernés par la hausse
Cette récente hausse des tarifs de l'électricité affecte l'ensemble des foyers, quel que soit leur contrat d'électricité :
- Les foyers ayant opté pour le Tarif Bleu d'EDF se divisent en 10,6 millions utilisant l'option de base, 9,3 millions ayant choisi l'option Heures Creuses, 500 000 bénéficiant de l'offre Tempo, et 400 000 adhérant à l'offre EJP.
- Ceux qui ont souscrit à une offre dont le prix est indexé au tarif réglementé, représentant une large part des contrats d'électricité en France. Comment déterminer si mon contrat est indexé sur le tarif réglementé ?
- Les foyers ayant choisi un contrat à prix fixe sont aussi concernés, étant donné que l'augmentation du 1er février 2024 résulte d'un relèvement de la taxe sur l'électricité. Les tarifs fixes n'immunisent pas contre la hausse des taxes.
- Ceux ayant un contrat dont le prix est librement fixé par leur fournisseur d'électricité sont également exposés à cette augmentation.
- Enfin, les foyers ayant opté pour une offre indexée sur le prix du marché de gros sont touchés aussi. Bien que ces contrats s'ajustent en fonction de l'évolution mensuelle du prix de l'électricité sur le marché Epex Spot et non sur le tarif réglementé, les taxes s'appliquent de la même manière que pour les autres formes de contrats. Ces offres, bien que devenues rares, peuvent présenter un risque financier important pour ceux qui ne sont pas pleinement informés de leur fonctionnement.
Type de contrat d'électricité souscrit | Client affecté ou non pas la hausse de l'électricité de février 2024 ? | Quand la hausse des prix de l'électricité est-elle effective ? |
---|---|---|
Clients du tarif réglementé d'EDF Tarif Bleu Réglementé | ✅ Oui | À partir du 1ᵉʳ février 2024 |
Clients d'une offre à prix indexé sur le tarif réglementé | ✅ Oui | À partir de la publication des grilles tarifaires de février 2024 |
Clients d'une offre à prix indexé sur le tarif du marché de gros | ✅ Oui | À partir de la publication des nouveaux tarifs de l'offre |
Clients d'une offre à prix variable | ✅ Oui | À partir de la publication des nouveaux tarifs de l'offre à prix variable |
Clients d'une offre à prix fixes ou prix bloqués | ✅ Oui | À partir de la fin du contrat de l'offre fixe |
La hausse de l'électricité de 10 % en février 2024 concerne les ménages et les petits professionnels disposant d'une puissance de compteur n'excédant pas 36 kVA et ayant souscrit un contrat au tarif réglementé ou une offre indexée sur le tarif réglementé.
À noter que les ménages au tarif bleu réglementé résidentiels représentent 93 % des sites au tarif réglementé, soit 91 % de la consommation. Les professionnels au tarif bleu réglementé non résidentiels représentent 7 % des sites au tarif réglementé, soit 9 % de la consommation.
Les consommateurs ayant opté pour un contrat à prix fixe (ou bloqué) ne verront pas leur facture d'électricité HT changer de suite. Il faudra toutefois surveiller le contrat pour connaître la durée de la fixité. Le contrat arrivé à échéance, les prix évolueront. Mais pas de panique, le fournisseur est dans l'obligation de prévenir au moins un mois à l'avance le nouveau contrat.
Comparateur d'électricité gratuit en ligne
Le prix de l'électricité en vigueur
Taux d'évolution du prix de l'électricité au 1ᵉʳ février 2024
- Augmentation de l'électricité du tarif réglementé EDF Base
- Prix du kWh en Base : de 0,2276 € à 0,2516 €, soit +10,54%
- Abonnement en Base : entre +0,36% et +1,69%
- Augmentation de l'électricité du tarif réglementé EDF Heures Pleines Heures Creuses
- Prix du kWh Heures Pleines : de 0,246 € à 0,27 €, soit +9,76%
- Prix du kWh Heures Creuses : de 0,1828 € à 0,2068 €, soit +13,13%
- Abonnement en HPHC : entre +0,34% et +1,25%
- Augmentation de l'électricité du tarif réglementé EDF Tempo
- Prix du kWh Jours Bleus Heures Pleines : de 0,1369 € à 0,1609 €, soit +17,53%
- Prix du kWh Jours Bleus Creuses Pleines : de 0,1056 € à 0,1296 €, soit +22,73%
- Prix du kWh Jours Blancs Heures Pleines : de 0,1654 € à 0,1894 €, soit +14,51%
- Prix du kWh Jours Blancs Creuses Pleines : de 0,1246 € à 0,1486 €, soit +19,26%
- Prix du kWh Jours Rouges Heures Pleines : de 0,7324 € à 0,7564 €, soit +3,28%
- Prix du kWh Jours Rouges Creuses Pleines : de 0,1328 € à 0,1568 €, soit +18,07%
- Abonnement en Tempo : entre +0,32% et +1,02%
- Augmentation de l'électricité du tarif réglementé EDF EJP
- Prix du kWh Heures Normales non-EJP : de 0,1518 € à 0,1758 €, soit +15,81%
- Prix du kWh Heures de Pointe EJP : de 1,4958 € à 1,5198 €, soit +1,6%
- Abonnement en EJP : entre +0,4% et +1,09%
Prix de l'électricité en option base
La grille tarifaire suivante présente le prix de l'électricité en option base variant en fonction de la puissance de compteur souscrite.
Infos/Souscription chez EDF | Prix de l'abonnement annuel | Prix du kWh en base |
---|---|---|
3 kVA | 115,56 € | 0,2516 € |
6 kVA | 151,2 € | 0,2516 € |
9 kVA | 189,48 € | 0,2516 € |
12 kVA | 228,48 € | 0,2516 € |
15 kVA | 264,84 € | 0,2516 € |
18 kVA | 301,08 € | 0,2516 € |
24 kVA | 381,12 € | 0,2516 € |
30 kVA | 449,28 € | 0,2516 € |
36 kVA | 537,84 € | 0,2516 € |
Prix en € TTC de l'offre Tarifs réglementés de l'électricité du fournisseur EDF à jour au 08/10/2024
Prix de l'électricité en option heures pleines heures creuses
Le double tarif heures pleines et heures creuses n'existe pas pour les puissances de compteur à 3 kVA. Le tableau suivant présente le prix de l'électricité en heures pleines heures creuses en fonction de la puissance de compteur souscrite.
Infos/Souscription chez EDF | Prix de l'abonnement annuel | Prix du kWh en heures creuses | Prix du kWh en heures pleines |
---|---|---|---|
6 kVA | 156,12 € | 0,2068 € | 0,27 € |
9 kVA | 200,4 € | 0,2068 € | 0,27 € |
12 kVA | 241,56 € | 0,2068 € | 0,27 € |
15 kVA | 280,8 € | 0,2068 € | 0,27 € |
18 kVA | 319,68 € | 0,2068 € | 0,27 € |
24 kVA | 401,28 € | 0,2068 € | 0,27 € |
30 kVA | 475,56 € | 0,2068 € | 0,27 € |
36 kVA | 537,48 € | 0,2068 € | 0,27 € |
Prix en € TTC de l'offre Tarifs réglementés de l'électricité du fournisseur EDF à jour au 08/10/2024
Prix de l'électricité en option tempo
La grille tarifaire suivante présente les prix de l'abonnement et du kWh du tarif réglementé de vente d'électricité en option tempo commercialisée par EDF.
Infos/Souscription chez EDF | Prix de l'abonnement annuel | Prix du kWh Jour Bleu en heures creuses | Prix du kWh Jour Bleu en heures pleines | Prix du kWh Jour Blanc en heures creuses | Prix du kWh Jour Blanc en heures pleines | Prix du kWh Jour Rouge en heures creuses | Prix du kWh Jour Rouge en heures pleines |
---|---|---|---|---|---|---|---|
6 kVA | 155,52 € | 0,1296 € | 0,1609 € | 0,1486 € | 0,1894 € | 0,1568 € | 0,7562 € |
9 kVA | 193,92 € | 0,1296 € | 0,1609 € | 0,1486 € | 0,1894 € | 0,1568 € | 0,7562 € |
12 kVA | 233,28 € | 0,1296 € | 0,1609 € | 0,1486 € | 0,1894 € | 0,1568 € | 0,7562 € |
15 kVA | 269,4 € | 0,1296 € | 0,1609 € | 0,1486 € | 0,1894 € | 0,1568 € | 0,7562 € |
18 kVA | 305,28 € | 0,1296 € | 0,1609 € | 0,1486 € | 0,1894 € | 0,1568 € | 0,7562 € |
30 kVA | 459,48 € | 0,1296 € | 0,1609 € | 0,1486 € | 0,1894 € | 0,1568 € | 0,7562 € |
36 kVA | 533,04 € | 0,1296 € | 0,1609 € | 0,1486 € | 0,1894 € | 0,1568 € | 0,7562 € |
Prix en € TTC de l'offre Tarifs réglementés de l'électricité du fournisseur EDF à jour au 08/10/2024
Le tarif EDF Tempo n'existe pas pour les puissances de compteur à 3 kVA
Prix de l'électricité en option Effacement des Jours de Pointes (EJP)
Le tableau suivant représente la grille tarifaire du tarif réglementé de vente d'électricité proposée par EDF pour l'option EJP.
Infos/Souscription chez EDF | Prix de l'abonnement annuel | Prix du kWh en heures normales non-EJP | Prix du kWh en pointe mobile EJP |
---|---|---|---|
9 kVA | 189,6 € | 0,1758 € | 1,5197 € |
12 kVA | 225,12 € | 0,1758 € | 1,5197 € |
15 kVA | 261,36 € | 0,1758 € | 1,5197 € |
18 kVA | 296,52 € | 0,1758 € | 1,5197 € |
36 kVA | 517,56 € | 0,1758 € | 1,5197 € |
Prix en € TTC de l'offre Tarifs réglementés de l'électricité du fournisseur EDF à jour au 08/10/2024
Une bonne offre d'électricité à choisir face à la hausse des prixContactez Kelwatt au :
09 74 59 04 04 Rappel gratuit
(Service gratuit du lundi au vendredi de 7h à 21h, le samedi de 8h30 à 18h30 et le dimanche de 9h à 17h)
Quelles solutions pour éviter de la hausse des prix de l'électricité ?
Comparer les prix des fournisseurs le moins cher et changer d'offres d'électricité
Les consommateurs d'électricité ont aujourd'hui accès au tarif réglementé, proposés uniquement par EDF, ainsi qu'aux offres des concurrents du fournisseur historique (TotalEnergies, Eni, ilek...). Ces offres peuvent avoir l'avantage d'être plus intéressantes sur le plan financier que le tarif réglementé d'EDF. Le contrat d'abonnement d'électricité étant sans engagement, le client est libre de changer d'offres et de fournisseurs d'énergie gratuitement à tout moment et sans motif.
Il existe quatre types d'offres :
- le tarif réglementé, dont le prix est fixé par l'État, et qui sont encore aujourd'hui le choix d'une grande majorité de Français ;
- les offres présentant une réduction sur le prix du kilowattheure d'électricité ou sur le prix de l'abonnement par rapport aux tarifs réglementés. Ces offres, dites "à prix indexé" sur les tarifs réglementés, permettent de réaliser des économies sur sa facture dès le moment de la souscription.
- les offres présentant un prix du kWh d'électricité et/ou un prix de l'abonnement hors taxes fixe dans le temps. Ces offres permettent de se protéger contre les hausses à venir sur le prix du kWh hors taxes, mais pas contre la hausse des taxes qui interviendra également de façon inéluctable ;
- les offres à prix fixés librement où aucune règle particulière n'existe de fixation des tarifs.
Trouver le fournisseur d'électricité le moins cher
Comparatifs d'offres d'électricité à prix indexés
Les offres à prix indexés peuvent être une belle opportunité pour payer systématiquement moins cher que le tarif réglementé malgré les hausses.
Le tableau suivant présente les offres d'électricité à prix indexés les moins chères du moment pour une consommation annuelle de 5460 kWh en 6 kVA Base.
Offre du fournisseur | Descriptif de l'offre | Détails du prix | Avis clients | Selectra Score |
---|---|---|---|---|
OFFRE PRUDENCE |
Électricité verte - Garanties d'Origine |
Mensualité estimée
97,83 €/mois
(= 1174 €/an) Économie de 29,2 €/mois* (= 350 €/an) |
4/5 (10 avis Selectra)
3,8/5 (57 avis Trustpilot)
3,7/5 (11 avis Google Reviews)
4,5/5 (107 avis Vérifiés)
|
|
OFFRE ONLINE & GREEN |
Électricité partiellement verte |
Mensualité estimée
99,58 €/mois
(= 1195 €/an) Économie de 27,5 €/mois* (= 330 €/an) |
3,7/5 (2099 avis Selectra)
4,5/5 (9449 avis Trustpilot)
4/5 (106 avis Poulpeo)
|
|
OFFRE CONSTANCE |
Électricité verte - Garanties d'Origine |
Mensualité estimée
99,83 €/mois
(= 1198 €/an) Économie de 27,2 €/mois* (= 326 €/an) |
4/5 (10 avis Selectra)
3,8/5 (57 avis Trustpilot)
3,7/5 (11 avis Google Reviews)
4,5/5 (107 avis Vérifiés)
|
|
OFFRE C5 BLEU PARTICULIER |
Prix fixes 1 an |
Mensualité estimée
100,17 €/mois
(= 1202 €/an) Économie de 26,9 €/mois* (= 323 €/an) |
3,5/5 (2 avis Selectra)
|
|
OFFRE ELECTRICITÉ 100% VERTE PRIX FIXE |
Électricité verte - Garanties d'Origine |
Mensualité estimée
100,17 €/mois
(= 1202 €/an) Économie de 26,9 €/mois* (= 323 €/an) |
2,6/5 (722 avis Selectra)
4/5 (1725 avis Trustpilot)
4/5 (409 avis Vérifiés)
4/5 (9 avis iGraal)
|
|
Source : Selectra - référencement gratuit des offres d'énergie ouvertes à la souscription
.
Tarifs € TTC à jour en octobre 2024. Budget calculé pour une consommation annuelle
de 5460 kWh
en option base
(6
kVA)
*Pourcentage d'économies ou de surcoûts estimés par rapport au Tarif Réglementé d'électricité d'EDF (tarif de référence).
Voir méthodologie de calcul du Selectra score.
Offres d'énergie classées par ordre croissant du montant de la mensualité estimée.
À noter que la période de mise à jour des tarifs est du 1er au 8 de chaque mois, entraînant parfois des incohérences temporaires de classement le temps de l'actualisation.
Comparatifs d'offres d'électricité à prix fixes
Les offres à prix bloqués — aussi appelée offres à prix fixes — permettent de se protéger contre la hausse du prix de l'électricité. Toutefois, les offres à prix fixes ne sont intéressantes que si le budget annuel est moins cher ou identique au celui du tarif réglementé d'électricité. En effet, il n'est pas recommandé de souscrire à une offre à prix fixe juste pour bloquer les prix, si le prix de l'électricité est plus cher que le tarif réglementé. Pour savoir quelle offre à prix fixes opter, n'hésitez pas à faire appel à un expert.
Le tableau suivant présente les offres d'électricité à prix fixes les moins chères actuellement pour une consommation annuelle de 5460 kWh en 6 kVA Base.
Offre du fournisseur | Descriptif de l'offre | Détails du prix | Avis clients | Selectra Score |
---|---|---|---|---|
OFFRE PRUDENCE |
Électricité verte - Garanties d'Origine |
Mensualité estimée
97,83 €/mois
(= 1174 €/an) Économie de 29,2 €/mois* (= 350 €/an) |
4/5 (10 avis Selectra)
3,8/5 (57 avis Trustpilot)
3,7/5 (11 avis Google Reviews)
4,5/5 (107 avis Vérifiés)
|
|
OFFRE ONLINE & GREEN |
Électricité partiellement verte |
Mensualité estimée
99,58 €/mois
(= 1195 €/an) Économie de 27,5 €/mois* (= 330 €/an) |
3,7/5 (2099 avis Selectra)
4,5/5 (9449 avis Trustpilot)
4/5 (106 avis Poulpeo)
|
|
OFFRE CONSTANCE |
Électricité verte - Garanties d'Origine |
Mensualité estimée
99,83 €/mois
(= 1198 €/an) Économie de 27,2 €/mois* (= 326 €/an) |
4/5 (10 avis Selectra)
3,8/5 (57 avis Trustpilot)
3,7/5 (11 avis Google Reviews)
4,5/5 (107 avis Vérifiés)
|
|
OFFRE C5 BLEU PARTICULIER |
Prix fixes 1 an |
Mensualité estimée
100,17 €/mois
(= 1202 €/an) Économie de 26,9 €/mois* (= 323 €/an) |
3,5/5 (2 avis Selectra)
|
|
OFFRE ELECTRICITÉ 100% VERTE PRIX FIXE |
Électricité verte - Garanties d'Origine |
Mensualité estimée
100,17 €/mois
(= 1202 €/an) Économie de 26,9 €/mois* (= 323 €/an) |
2,6/5 (722 avis Selectra)
4/5 (1725 avis Trustpilot)
4/5 (409 avis Vérifiés)
4/5 (9 avis iGraal)
|
|
Source : Selectra - référencement gratuit des offres d'énergie ouvertes à la souscription
.
Tarifs € TTC à jour en octobre 2024. Budget calculé pour une consommation annuelle
de 5460 kWh
en option base
(6
kVA)
*Pourcentage d'économies ou de surcoûts estimés par rapport au Tarif Réglementé d'électricité d'EDF (tarif de référence).
Voir méthodologie de calcul du Selectra score.
Offres d'énergie classées par ordre croissant du montant de la mensualité estimée.
À noter que la période de mise à jour des tarifs est du 1er au 8 de chaque mois, entraînant parfois des incohérences temporaires de classement le temps de l'actualisation.
Participer à achat groupé d'énergie pour payer l'électricité moins chère :
- Négocier à plusieurs sur le marché de l'électricité pour ne plus subir des prix chers ;
- Profiter ensemble d'une réduction importante sur le prix du kilowattheure (kWh) ;
- Réduire sa facture d'électricité ;
- Bénéficier d'une opération gratuite et sans engagement ;
- Être libre d'accepter ou de refuser la proposition négociée ;
- Consommer la même électricité, peu importe le fournisseur.
Préinscription à un achat groupé d'énergie avec Selectra
Qu'est-ce que le plan de sobriété énergétique pour réduire sa consommation ? Eco-gestes et travaux de rénovation énergétiques
Vous avez surement entendu parler de "sobriété énergétique" annoncé par le Gouvernement. La Première ministre avait fait appel à la sobriété et la solidarité européenne pour éviter la pénurie d'énergie en cas de grosses vagues de froid durant l'hiver. Le ministère de la Transition écologique a, par ailleurs, lancé une campagne de communication depuis le 10 octobre 2021 intitulé "Chaque geste compte" pour sensibiliser les Français à ce sujet. L'objectif du plan de sobriété est de diminuer la consommation énergétique de la France de 10 % par des éco-gestes simples, mais efficaces à appliquer.
Pour les entreprises, il est recommandé de :
- chauffer pas plus de 19 degrés les bureaux ;
- baisser la température à 16 degrés la nuit ;
- diminuer à 8 degrés lorsque le bâtiment est fermé plus de trois jours ;
- réduire l'utilisation de l'eau chaude sanitaire dans les bureaux (eau chaude uniquement pour les douches par exemple).
Pour les particuliers, il est conseillé de :
- se couvrir chez soi (pantalon, pull, chaussettes) pour éviter de trop chauffer ;
- chauffer les pièces de vie à 19 degrés maximum ;
- baisser la température des chambres à 16 degrés ;
- utiliser le mode "éco" pour le lave-vaisselle et le lave-linge ;
- procéder à des travaux de rénovations énergétiques tels que :
- améliorer l'isolation des murs, des planchers, des combles que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur ;
- opter pour une meilleure ventilation (simple flux, double-flux avec récupération de chaleur, mécanique répartie ou par insufflation) ;
- installer une pompe à chaleur ;
- changer les radiateurs énergivores pour des basses consommations de dernière génération ;
- opter pour un chauffage alternatif (bois) si le logement est chauffé à 100 % à l'électricité :
- installer un thermostat programmable et connecté ;
- poser des panneaux solaires photovoltaïques.
Quelles aides pour lutter contre la nouvelle hausse du prix de l'électricité ?
Chèque énergie exceptionnel
Pour aider les ménages les plus modestes, un chèque énergie exceptionnel compris entre 100 € et 200 € a été octroyé à 12 millions de foyers en fin d'année 2022. À noter que des aides supplémentaires allant jusqu'à 200 € sont octroyées pour les foyers se chauffant au fioul ou au bois.
Aides à la rénovation énergétique : MaPrimeRenov', Anah, CEE, etc.
Il existe de nombreuses aides pour les travaux de rénovation énergétique destinées aux ménages. Pour 2023, l'État mobilise environ 2,5 milliards d'euros pour financer le dispositif d'aides MaPrimeRénov' lancé en 2020. Pour un changement de chauffage, il est possible de bénéficier jusqu'à 15 000 euros pour une chaudière à granulés de bois et 9 000 € pour une pompe à chaleur air/eau. Pour l'installation d'un programmateur sur une chaudière existante (thermostat), l'État offre un accompagnement allant jusqu'à 65 € par ménage.
Il est nécessaire de se rapprocher d'organisme d'accompagnement et d'aide pour connaître les conditions d'éligibilité en fonction de ses travaux de rénovation énergétique.
Aides à l'installation de panneaux photovoltaïques
Les panneaux photovoltaïques peuvent être envisagés pour réduire sa facture d'électricité. Des aides financières pour l'installation de panneaux photovoltaïques existent tels que la prime à l'autoconsommation, la TVA à taux réduit, l'éco-prêt à taux zéro, MaPrimeRénov', des aides locales, etc.
Pourquoi le prix de l'électricité augmente depuis plusieurs années ?
Le prix de l'électricité a augmenté tous les ans entre 2006 et 2023, sous l'effet de la hausse des tarifs réglementés hors taxes, mais aussi des taxes sur l'électricité telles que l'accise sur l'électricité (ex-CSPE).
En option Base pour une consommation annuelle de 2229 kWh - Source : Médiateur de l'Énergie - Graphique : Selectra
Ces hausses interviennent afin de financer trois projets nationaux :
- la mise à niveau du parc de centrales nucléaires d'EDF ;
- le développement des énergies vertes (photovoltaïque, éolien...) dont la production est rachetée à prix élevé par EDF ;
- le renforcement des réseaux de transport et de distribution de l'électricité.
Une à deux fois par an, la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) propose une révision des prix de l'électricité pour le tarif bleu réglementé d'EDF. Cette proposition de révision des prix est soumise aux ministres de l'Économie et de la Transition écologique, qui sont libres d'appliquer ou non la proposition de la CRE.
En général, depuis la libéralisation du marché de l'énergie, la proposition de révision du tarif réglementé d'électricité est appliquée par l'État. Cependant, depuis la crise de l'énergie survenue fin 2021, le Gouvernement n'a pas appliqué la hausse de 44,5 % TTC proposée par la CRE pour les consommateurs résidentiels au 1ᵉʳ février 2022. Un bouclier tarifaire a été mis en place pour plafonner cette hausse du prix de l'électricité à 4 % TTC et de le geler pour toute l'année 2022. À noter que la loi de finances pour 2023 a prolongé le bouclier tarifaire pour plafonner l'augmentation du prix de l'électricité à 15 % TTC en février (au lieu de 99,22 %), puis de 10 % TTC en août (au lieu de 74,5 %). Qu'est-ce qui explique cette hausse du prix de l'électricité ?
Graphique: Selectra - Source: Selectra
Les charges du fournisseur EDF ne cessent d'augmenter
Obligé d'investir 200 milliards d'euros dans le nucléaire pour les années qui suivent, les frais d'exploitation du fournisseur EDF ne cessent d'augmenter d'année en année. Par ordre de l'État, EDF doit arrêter un grand nombre de réacteurs nucléaires dans le cadre du programme pluriannuel de l'énergie (PPE) entre 2019 et 2028. L'arrêt de ces réacteurs nucléaires cumulés à la maintenance des activités de ses prestataires engendrent des investissements non négligeables. Ce coût se répercute sur le prix de l'électricité payé par le consommateur final.
En 2022, EDF a été dans l'obligation de mettre en arrêt un grand nombre de réacteurs en raison de problème de corrosion. Ces arrêts ont engendré une baisse de la production de l'électricité.
Les prix sur les marchés de gros fluctuent
Entre 2019 et 2023, le prix de vente de l'électricité sur les marchés de gros a presque été multiplié par 7 en passant de 30 à 200 €/MWh, sans compter des pics à 743 €/MWh courant 2022. La hausse des prix du marché de gros à compter de septembre 2021 s'explique par de nombreux facteurs dont quelques exemples ci-dessous :
- La part des énergies renouvelables augmente : l'objectif de la France est d'augmenter la part des énergies issues de ressources renouvelables dans le mix énergétique en accord avec la loi sur la transition énergétique. Pour y répondre, de nombreux producteurs d'énergies vertes sont apparus sur le marché européen. Cependant, la production d'énergie verte a un coût plus élevé que celui du nucléaire. Ainsi, le coût de production des énergies renouvelables se répercute sur le prix de vente payé par le consommateur final.
- Le coût de production de l'énergie nucléaire augmente : cette hausse s'explique en partie par le prix final du nouvel EPR (European Pressurized Reactor - réacteur pressurisé européen) d'EDF plus élevé que le prix initialement prévu.
- La reprise économique post-pandémie : suite à la pandémie de la Covid-19, la relance économique a engendré une forte demande en électricité, ainsi que de son prix et des coûts des matières premières. Les prix des combustibles servant à produire l'électricité tels que le charbon, le gaz et le pétrole ont flambé.
- L'embargo de la Chine sur le charbon australien : la Chine a mis en place un embargo sur ses importations de charbon provenant de son principal fournisseur, l'Australie.
- La production de gaz limité aux Pays-Bas : le champ de gaz de Groningen a cessé sa production en raison de secousses successives fragilisant les habitations dans la région.
- l'invasion de la Russie en Ukraine : Le gaz en Europe, énergie utilisé pour la production d'une partie de l'électricité, est produit et fournit par la Russie. Suite à l'invasion de la Russie en Ukraine, l'Union européenne a souhaité sanctionner la Russie en refusant de payer le gaz en rouble (devise russe). Par conséquent, la Russie a diminué ses livraisons de gaz en Europe.
Selon la délibération nº2023-17 de la CRE du 19 janvier 2023 portant proposition des tarifs réglementés de vente d'électricité, le niveau des prix de gros de l'année 2023 est exceptionnellement élevé par rapport à ceux de 2022, provoquant une hausse importante des coûts d'approvisionnement des fournisseurs que le tarif réglementé d'électricité doit tenir compte (+72,4 % TTC). De plus, la CRE évoque aussi les conséquences du gel du tarif réglementé d'électricité en 2022 afin de rattraper in fine les coûts de l'empilement tarifaire, comprenant les effets des 20 TWh additionnels de l'ARENH (+25,2 % TTC).
Les prix sur le marché du carbone
Le marché du carbone est un système qui permet d'échanger ses droits d'émissions de gaz à effet de serre (responsable du changement climatique) — aussi appelés "crédits carbone" ou encore "quotas carbone". L'objectif est que les émetteurs de gaz à effet de serre paient un coût de nuisance pour le climat selon un principe de "c'est le pollueur qui paie". Ce coût devrait encourager les émetteurs à revoir leurs modes de fonctionnement. Par exemple, diminuer leurs émissions en baissant leur consommation d'énergie, en exploitant de l'énergie de récupération, en recourant à des énergies renouvelables décarbonées au lieu d'utiliser des énergies fossiles comme le pétrole, le gaz ou encore le charbon).
À noter que le marché du carbone et la taxe carbone ont tous les deux le même objectif, c'est-à-dire de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il existe toutefois une différence entre ces deux systèmes. La taxe carbone est un prix fixé par les autorités, tandis que le marché carbone consiste à fixer une limite d'émissions de carbone. Ce marché carbone instaurant un plafond d'émissions n'est pas un marché assimilé aux marchés classiques ou encore financiers.
Le prix du carbone a une conséquence directe sur le prix de l'électricité. En effet, son prix varie en fonction du coût de production des centrales nucléaires dans le but de trouver un équilibre entre l'offre et la demande. Toutefois, la majorité du temps,
Fin 2021, le prix de l'électricité a augmenté notamment en raison de la hausse des prix du marché carbone (80 € en décembre 2021, soit 2,4 fois plus cher qu'en janvier 2021). En effet, la Commission européenne a augmenté les prix des quotas d'émission de CO₂ afin de rendre la production d'électricité plus verte.
Au deuxième trimestre 2022, le prix de la tonne du CO₂ varie aux alentours de 85 €, soit le double par rapport au deuxième trimestre 2021.
Historique des augmentations et des baisses du prix de l'électricité
Evolution (%) | Evolution Option Base | Evolution Option Heures Pleines / Heures Creuses | |
---|---|---|---|
15/08/2006 | 1.7 | ||
16/08/2007 | 1.1 | ||
16/08/2008 | 2 | ||
15/08/2009 | 1.9 | ||
15/08/2010 | 3 | ||
01/07/2011 | 1.7 | ||
23/07/2012 | 2 | ||
01/08/2013 | 5 | ||
01/11/2014 | 2.5 | ||
01/08/2015 | 2.5 | ||
01/08/2016 | -0.5 | ||
01/08/2017 | 1.7 | ||
01/02/2018 | 0.7 | ||
01/08/2018 | -0.5 | ||
01/06/2019 | 7.7 | ||
01/08/2019 | 1.47 | ||
01/02/2020 | 3 | ||
01/08/2020 | 1.82 | ||
01/02/2021 | 1.93 | ||
01/08/2021 | 0.48 | ||
01/02/2022 | 4 | ||
01/02/2023 | 15 | ||
01/08/2023 | 10 | ||
01/02/2024 | 10 | 8.6 | 9.8 |
01/08/2024 | 0 | 0 | 0 |
Source : Selectra
Source : Selectra
Pourquoi le prix de l'électricité a augmenté au 1ᵉʳ février 2024 ?
Les raisons de l'augmentation du prix de l'électricité
- La fraction du droit d'accise sur l'électricité (Taxe Intérieur de Consommation Finale sur l'Électricité) était exceptionnellement réduite à 1 €/MWh grâce au bouclier tarifaire suite à la crise de l'énergie 2022-2023
- la fraction du droit d'accise sur l'électricité (Taxe Intérieur de Consommation Finale sur l'Électricité) sera ramené à 70 % de son taux normal, c'est-à-dire à 21 €/MWh
- la hausse de cette taxe permettrait de garantir la capacité d'investissement dans de nouvelles capacités de production électrique, d'après les déclarations de Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, dimanche 21 janvier 2024 sur TF1.
Sortie progressive du bouclier tarifaire énergétique
Lancé en novembre 2021 pour lutter contre l'inflation en France, le Bouclier Tarifaire a eu pour effet de stabiliser les tarifs de l'électricité, en limitant initialement les augmentations à +4%, avant de les plafonner à +15% dès le 1ᵉʳ février 2023.
Les avantages du Bouclier Tarifaire sont évidents, comme l'a souligné Bruno Le Maire, avec 34% du coût total des factures d'énergie des Français supporté par cette mesure. Cependant, son impact financier est considérable. D'après les chiffres du ministère de l'Économie, le Bouclier Tarifaire a représenté un coût de 16 milliards d'euros pour le budget de l'État en 2023.
Source : Selectra
Face à l'importante charge financière que représente le Bouclier Tarifaire et avec une baisse des prix observée sur les marchés, Bruno Le Maire a déclaré une diminution graduelle de cette mesure d'ici 2025.
Par conséquent, l'accroissement de 10% en 2024 est simplement le début d'une série d'ajustements destinés à rétablir un tarif de l'électricité qui ne repose plus sur un financement étatique.
La première étape vers l'élimination du Bouclier Tarifaire consiste en une augmentation progressive de la taxe sur l'électricité.
Ramener la taxe de l'accise sur l'électricité à 70% de son taux normal
Lors de la mise en place du bouclier tarifaire, le gouvernement avait exceptionnelement réduit la taxe de l'accise sur l'électricité à 1€/MWh pour les particuliers et 0,5€/MWh pour les professionnels.
Avec la fin du bouclier tarifaire énergétique, la présidente de la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) Emmanuelle Wargon a déclaré qu'en ramenant la taxe intérieure de consommation finale sur l'électricité (TICFE) à 70% de son niveau normal, c'est-à-dire à 21 €/MWh conformément à la loi des finances pour 2024, l'augmentation du prix de l'électricité est bien de 10 % pour les particuliers et 6,20 % pour les professionnels. Emmanuelle Wargon précise que cette hausse est une décision gouvernementale.
Lors d'une conférence de presse du 16 janvier 2024, le président de la République Emmanuel Macron a souligné que malgré la hausse du prix de l'électricité en février 2024, le prix resterait "substantiellement inférieur à celui payé en Allemagne, en Espagne et en Italie".
Augmentation EDF 2023 :+10 % en août (au lieu de 74,5 %)
Le 17 juillet 2023, le Gouvernement a annoncé une augmentation du prix de l'électricité au tarif réglementé (TRVE) de 10 % en août 2023 en appliquant le bouclier tarifaire encore en cours jusqu'à 2025.
Sans ce bouclier tarifaire, le prix de l'électricité aurait augmenté théoriquement de 74,5 % d'après la CRE.
Selon la délibération du 22 juin 2023 portant proposition des tarifs réglementés de vente d'électricité de la CRE, la hausse du prix de l'électricité en août 2023 serait dû essentiellement à :
- l'augmentation du tarif d'utilisation des réseaux publics de distribution d'électricité (TURPE HTA-BT) résultant de la délibération du 31 mai 2023 : + 1,17 % sur les TRVE TTC ;
- la hausse de la contrepartie financière que les fournisseurs ont reçue au titre de la gestion des clients pour le compte du gestionnaire de réseau déduite des coûts de commercialisation : - 0,04 % sur les TRVE TTC ;
- la mise à jour de la composante de coût relative aux coûts de commercialisation et CEE pour 2023 : - 0,04 % sur le TRVE TTC ;
- l'actualisation de la composante de rattrapage des montants non couverts au titre de l'année 2022 : - 0,32 % sur les TRVE TTC.
En effet, selon le Gouvernement, un ménage moyen se chauffant à l'électricité avec une consommation de 7 000 kWh par an voit sa facture passer de 1 640 € à 1 800 € par an.
Découvrez les grilles tarifaires du tarif réglementé EDF au 1ᵉʳ août 2023 publiés par le Journal Officiel de la République française !Consulter les tarifs réglementés EDF du 1ᵉʳ août 2023
La hausse de l'électricité de 10 % en août 2023 concerne les ménages et les petits professionnels disposant d'une puissance de compteur n'excédant pas 36 kVA et ayant souscrit un contrat au tarif réglementé ou une offre indexée sur le tarif réglementé.
À noter que les ménages au tarif bleu réglementé résidentiels représentent 93 % des sites au tarif réglementé, soit 91 % de la consommation. Les professionnels au tarif bleu réglementé non résidentiels représentent 7 % des sites au tarif réglementé, soit 9 % de la consommation.
Les consommateurs ayant opté pour un contrat à prix fixe (ou bloqué) ne verront pas leur facture d'électricité HT changer de suite. Il faudra toutefois surveiller le contrat pour connaître la durée de la fixité. Le contrat arrivé à échéance, les prix évolueront. Mais pas de panique, le fournisseur est dans l'obligation de prévenir au moins un mois à l'avance le nouveau contrat.
Augmentation EDF 2023 : +15 % en février (au lieu de 99,22 %)
Le 4 septembre 2022, la Première ministre Elisabeth Borne a annoncé le maintien du bouclier tarifaire pour 2023. Au 1ᵉʳ février 2023, le prix de l'électricité a augmenté de 15% TTC en moyenne. La prolongation du bouclier tarifaire a permis de contenir cette hausse qui aurait dû être de +99 % ! Malgré cette augmentation contenue du prix de l'électricité, l’impact sur le montant des factures d'électricité est très conséquent.
En 2022, le prix du kWh du Tarif Bleu Réglementé d'EDF s'élevait à 0,1740 € en option base, 0,1841 € en heures pleines et 0,1470 € en heures creuses. Depuis l'augmentation du prix de l'électricité au 1ᵉʳ février 2023, ce même prix du kWh coûte dorénavant 0,2062 € en option base, 0,2228 € en heures pleines et 0,1516 € en heures creuses.
Le Gouvernement informe qu'il n'y aura pas de rattrapage en 2024 pour les ménages. L'État prend en charge le manque à gagner des fournisseurs.
À combien l'augmentation de 15 % avec le bouclier tarifaire correspond-elle à la facture d'électricité en euros ?
Selon le site service-public, la hausse plafonnée à 15 % engendre une augmentation moyenne de 20 € sur la facture d'électricité mensuelle des ménages se chauffant à l'électricité, au lieu de 180 € par mois, sans le bouclier tarifaire.
Surface du logement | Consommation moyenne d'électricité par an | Budget annuel moyen TTC | ||
---|---|---|---|---|
Avant le 1ᵉʳ février 2023 | Après le 1ᵉʳ février 2023 | Surcoût annuel | ||
70 m² | 13 000 kWh/an puissance de compteur 6 kVA | 2398.14 € | 2824.31 € | +426.17 € |
100 m² | 18 100 kWh/an puissance de compteur 9 kVA | 3319.49 € | 3911.61 € | +592.12 € |
140 m² | 23 500 kWh/an puissance de compteur 9 kVA | 4259.09 € | 5025.09 € | +766.00 € |
200 m² | 29 900 kWh/an puissance de compteur 12 kVA | 5407.11 € | 6381.64 € | +974.53 € |
Sources : Consommation électrique d'une maison en fonction de sa surface en m2
Historique des tarifs réglementés de vente de l'électricité pour les consommateurs résidentiels
Malgré l'application du bouclier tarifaire, la facture d'électricité d'un client résidentiel au tarif réglementé (9 kVA pour 8500 kWh par an dont 46 % en heures creuses) a été quasiment multiplié par deux entre 2010 et 2023.
Prix moyen par an. Client HP/HC 9 kVA consommant 8 500 kWh/an dont 46% en heures creuses. Sources : CRE et Selectra
L'augmentation des prix dépend de la puissance de compteur souscrite, de l'option tarifaire (base ou heures creuses) et surtout le nombre de kWh consommés. Les gros consommateurs sont les plus touchés avec une augmentation du prix du kWh de +18,5 % et environ +5 % pour le prix de l'abonnement annuel.
Puissance de compteur souscrite | Abonnement annuel | Prix du kWh | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Avant le 1ᵉʳ février 2023 | Après le 1ᵉʳ février 2023 | Différence | Avant le 1ᵉʳ février 2023 | Après le 1ᵉʳ février 2023 | Différence | |
3 kVA | 103.56 € | 109.91 € | + 6.13 % | 0.1740 € | 0.2062 € | + 18.51 % |
6 kVA | 136.14 € | 143.71 € | + 5.56 % | 0.1740 € | 0.2062 € | + 18.51 % |
9 kVA | 170.09 € | 179.39 € | + 5.47 % | 0.1740 € | 0.2062 € | + 18.51 % |
12 kVA | 204.51 € | 216.26 € | + 5.75 % | 0.1740 € | 0.2062 € | + 18.51 % |
15 kVA | 236.61 € | 250.54 € | + 5.89 % | 0.1740 € | 0.2062 € | + 18.51 % |
Tarifs € TTC en option base
Quelle hausse aurait été appliquée sans le bouclier tarifaire ?
Le bouclier tarifaire énergétique est un dispositif efficace pour protéger les consommateurs face à la hausse des prix de l'énergie. En effet, d'après la délibération nº2023-17 de la CRE, si le bouclier tarifaire n'avait pas été appliqué, le tarif réglementé d'électricité aurait augmenté de :
- +99,36 % TTC (soit +108,91 % HT équivalent à 175,41 € par MWh HT) pour les résidentiels ;
- +97,94 % TTC (soit +106,88 % HT équivalent à 177,52 € par MWh HT) pour les professionnels.
Tarif Base HT | Sans bouclier tarifaire | Avec bouclier tarifaire | ||
---|---|---|---|---|
Puissance de compteur souscrite | Abonnement | Prix kWh | Abonnement annuel | Prix du kWh |
3 kVA | 129,48 € | 0,3149 € | 90,96 € | 0,1708 € |
6 kVA | 160,44 € | 0,3149 € | 117,24 € | 0,1708 € |
9 kVA | 189,00 € | 0,3149 € | 14,96 € | 0,1708 € |
12 kVA | 217,92 € | 0,3149 € | 173,64 € | 0,1708 € |
Tarifs € HT
Source : CRE
Tarif Heures Creuses HT | Sans bouclier tarifaire | Avec bouclier tarifaire | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Puissance | Abonnement annuel | Prix du kWh en Heures Pleines | Prix du kWh en Heures Creuses | Abonnement annuel | Prix du kWh en Heures Pleines | Prix du kWh en Heures Creuses |
6 kVA | 191.64 € | 0.3234 € | 0.2866 € | 121,92 € | 0,1847 € | 0,1636 € |
9 kVA | 222.24€ | 0.3234€ | 0.2866€ | 153,24 € | 0,1847 € | 0,1636 € |
12 kVA | 251.04 € | 0.3234 € | 0.2866 € | 1832,6 € | 0,1847 € | 0,1636 € |
Tarifs € HT
Source : CRE
Sans le bouclier tarifaire énergétique, la facture d'électricité pour un client résidentiel au tarif réglementé (avec 9 kVA pour 8 500 kWh par an dont 46 % en heures creuses) aurait été multiplié par 3 entre 2010 et 2023.
HP/HC 9 kVA 8 500 kWh/an dont 46% en HC - Bouclier tarifaire appliqué en 2022, 2023 et 2024. Source: CRE et estimations Selectra
Augmentation EDF 2022 : +4 % en février (au lieu de 44,5 %)
Au 17 septembre 2021, les cours de l'électricité ont battu des records sur les marchés de gros. Si certains Français (notamment particuliers) ont subi une augmentation de leur facture d'électricité en février 2022, d'autres avaient déjà eu une augmentation de leurs factures d'énergie avant cette date, notamment les industriels.
Au départ, les prévisions de la hausse des prix de l'électricité pour les ménages étaient aux alentours de 12 % d'après les déclarations de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique le jeudi 30 septembre 2021 (quelques heures avant l'annonce du Premier ministre Jean Castex au sujet des mesures pour aider les consommateurs à faire face à la hausse des prix de l'énergie).
Le soir même du jeudi 30 septembre 2021 au journal télévisé de TF1, le Premier ministre Jean Castex a annoncé un bouclier tarifaire pour empêcher cette hausse, notamment par le biais d'une baisse du montant de la taxe sur l'électricité.
Grâce à un amendement à la loi de finance (article 181) pour 2022 édité le 31 décembre 2021, le Gouvernement a été autorisé à réduire cette taxe par rapport à l'augmentation. Par conséquent, l'augmentation du prix de l'électricité n'a pas été de 35 % en février 2022, mais a été plafonnée à +4 % pour le Tarif EDF 2022.
À compter de leur première évolution de l'année 2023, les tarifs réglementés de vente d'électricité dits « bleus » (...) intègrent une composante de rattrapage, sur douze mois, permettant de couvrir les pertes de recettes supportées par l'entreprise « Électricité de France » résultant de l'écart entre le niveau des tarifs réglementés de vente d'électricité dits « bleus » proposé par la Commission de régulation de l'énergie et le niveau des mêmes tarifs fixé par les ministres chargés de l'Économie et de l'Énergie en application du VI du présent article. -
LOI n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022
Pourquoi le prix de l'électricité a-t-il augmenté en 2022 ?
Dans nombreux pays d'Europe, la place des centrales à gaz est très importante (ce qui n'est pas le cas de la France où le nucléaire domine). Avec les conditions météorologiques en défaveur des productions d'énergies renouvelables (manque de vent pour les éoliennes entre fin 2021 et mi-2022), les centrales à gaz ont été encore plus indispensables. Le prix de l'électricité en Europe a donc été fortement affecté par les évolutions du prix du gaz.
Le cours du gaz a également battu de nouveaux records début septembre 2021 (+300 % par rapport au début de l'année). En effet, la demande en gaz augmente au niveau international. Le monde entier a donc été affecté par la flambée du cours du gaz. Au Brésil, la hausse des prix de l'électricité a été fulgurante en raison de la sécheresse. L'hydroélectricité ayant été pénalisée, il a fallu recourir aux centrales à gaz.
En parallèle, le prix des quotas de CO₂ a aussi augmenté, passant de 33 € à 60 € la tonne de CO₂ entre décembre 2020 et septembre 2021. À noter que ce système de quotas de CO₂ a pour but de renforcer la politique climatique au niveau européen.
Les factures d'électricité des ménages français (particuliers) n'avait pas encore augmenté fin 2021. Toutefois, la hausse du prix de l'électricité a touché les consommateurs par la suite. La flambée du prix de l'électricité pour les ménages en France au tarif réglementé est arrivée en février 2022 lors de la révision par les pouvoirs publics.
En effet, comme chaque mois de janvier, la CRE propose une nouvelle révision du tarif réglementé d'électricité. Le Gouvernement français n'a pas appliqué l'augmentation proposée par la CRE, mais a opté pour un bouclier tarifaire avec une hausse du tarif réglementé d'électricité (Tarif Bleu) plafonnée à 4 %. Sans ce bouclier tarifaire, le prix de l'électricité aurait augmenté de 35 %. À noter que 70 % des consommateurs français avaient souscrit au tarif réglementé d'électricité.
Toutefois, certains ménages avaient déjà subi la hausse de leurs factures d'électricité, notamment ceux qui avaient souscrit à une offre établie sur le marché de gros.
Les dispositifs d'aide déployés en 2022
La nouvelle hausse des prix de l'électricité a été inévitable, mais comment réduire un maximum d'impact sur le budget alloué aux factures d'électricité ?
Les taxes et les contributions représentent 1/3 de la facture d'électricité, sur lesquelles l'État français a pu agir pour soulager la facture d'électricité des Français. En dehors des taxes, le Gouvernement a mis en place plusieurs chèques énergies exceptionnelles dont ceux du fioul et du bois.
Pour les non-bénéficiaires du chèque énergie, il existe d'autres moyens pour réduire un maximum la hausse de la facture d'électricité. Certains fournisseurs d'électricité proposent des prix de l'électricité HT (kWh) moins chers que le tarif réglementé d'électricité.
D'autres fournisseurs ont proposé la possibilité de bloquer les prix de l'électricité pendant une durée déterminée par le contrat.
Augmentations EDF 2021 : +1,6 % en février et +0,48 % en août
Augmentation EDF de +1,6 % en février 2021
Selon des informations recueillies par le Parisien chez le fournisseur d'électricité verte Planète Oui fin décembre 2020, le prix de l'électricité a connu une augmentation de 2 % début 2021. Le journal télévisé de 13 h de France 2 du mardi 12 janvier 2021 a annoncé une éventuelle hausse du prix de l'électricité. Le 18 janvier 2021, la CRE a officiellement annoncé une augmentation des prix de l'électricité de l'ordre de 1,93 % HT soit 1,6 % TTC.
Cette évolution à la hausse des prix de l'électricité a eu lieu en raison de la baisse des coûts de commercialisation liée à la crise économique et sanitaire (pandémie de la Covid-19), impactant la production d'électricité nucléaire en France. Il y a eu un rattrapage de différence entre les coûts et les prix de l'électricité qui s'est déroulé pendant la crise, sans compter l'augmentation des factures impayées. Par ailleurs, les coûts d'approvisionnement en électricité ont augmenté.
Augmentation EDF de +0,48 % en août 2021
Selon la CRE — Commission de Régulation de l'Énergie -, l'augmentation du tarif réglementé de vente de l'électricité (Tarif Bleu EDF) a été mise en application le 1ᵉʳ août 2021. Cette hausse s'est décomponsée de la manière suivante :
- +0,48 % TTC pour le tarif bleu résidentiel (les particuliers) ;
- +0,38 % TTC pour le tarif bleu professionnel.
Elle est la conséquence de l'intégration du TURPE 6 (le nouveau tarif d'utilisation des réseaux d'électricité) dans le calcul des tarifs réglementés de l'électricité. Pour rappel, le TURPE 6 vient en remplacement de l'ancien TURPE pour intégrer les différents investissements du gestionnaire de réseau dans les énergies renouvelables dans son coût global. Plus précisément, le TURPE prend désormais en compte :
- Les investissements nécessaires à la transition énergétique : financement des nouveaux raccordements liés à l'installation de sites de production d'énergie renouvelable ;
- Une maintenance plus accrue du réseau de distribution : pour assurer la qualité du service de distribution d'électricité ;
- L'innovation et la recherche (R&D) ;
- L'accélération et le développement des véhicules électriques : l'installation de bornes de recharges pour faciliter la transition vers ce nouveau mode de déplacement, par exemple ;
- La baisse de l'empreinte environnementale : le recyclage et l'utilisation d'anciennes structures ou d'anciens matériaux lorsque cela est possible.
Aussi, cette augmentation a été engendrée par la mise à jour des tarifs de rattrapage des montants non couverts en 2019. Ce rattrapage a pris fin en décembre 2021, comme la CRE l'avait initialement annoncé.
Augmentation EDF 2020 : +2,4 % en février et +1,54 % en août
Les médias (dont Le Parisien) avait annoncé en décembre 2019 qu'il se pourrait que le prix de l'électricité augmente entre 3 à 4 % dès janvier 2020. Cependant, la CRE n'avait pas confirmé cette information. Cette hausse aurait pu s'expliquer par le fait qu'EDF avait l'obligation de commercialiser le MWh d'électricité nucléaire à 42 € destinée aux fournisseurs alternatifs (concurrents d'EDF) par le biais de l'ARENH. Toutefois, EDF ne peut vendre plus de 100 TWh chaque année. Si ce seuil avait été dépassé, les concurrents d'EDF auraient dû acheter leur énergie auprès des marchés de gros sur le marché européen ou directement chez le producteur.
Le MWh d'électricité nucléaire a coûté 45 € au lieu de 42 €. Cela signifiait que le prix de l'électricité avait logiquement augmenté puisque le mix énergétique en France représente une part de 71 % par atome. De plus, le seuil de l'ARENH de 100 TWh est resté à ce niveau, ne permettant pas de répondre à la demande des fournisseurs d'électricité qui se fournissaient directement sur le marché de gros avec un prix supérieur à celui proposé par l'ARENH.
Ce n'est qu'en janvier 2020 que la CRE aborde le sujet d'une hausse des tarifs réglementés de 2,4 % pour les particuliers et les petits professionnels (éligibles au Tarif Bleu EDF). Le Gouvernement a confirmé cette hausse du prix de l'électricité le 22 janvier 2020. Les nouveaux tarifs de l'électricité sont alors entrés en vigueur dès février 2020. Selon le texte, cette évolution des prix correspondrait approximativement à une hausse 21 € en moyenne sur la facture d'électricité.
L'augmentation des prix s'est expliquée par une hausse des coûts d'approvisionnement, ajoutée à un rattrapage d'une période de deux ans entre les coûts et les prix appliqués pendant 2019. Ce retard est dû au gel des tarifs de l'électricité pendant l'hiver 2019.
En juillet 2020, la CRE a annoncé une nouvelle augmentation du tarif réglementé de l'électricité à partir du 1ᵉʳ août 2020. Le prix de l'électricité pour les particuliers a augmenté de 1,82 % HT, soit 1,54 % TTC. Pour les professionnels au tarif bleu (tarif réglementé), le prix a augmenté de 1,81 % HT, soit l'équivalent de 1,58 % TTC. Cette hausse a été engendrée principalement par l'augmentation du TURPE (taxe et contribution).
Augmentations EDF 2019 : +5,9 % en juin et +1,23 % en août
Selon la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE), les tarifs de l'électricité, notamment sur les marchés de gros étaient en pleine hausse. La législation stipulait que le tarif réglementé devait être calculé en fonction des coûts. Il y avait donc trois possibilités qui se présentaient :
- Augmenter le prix de l'électricité : les abonnés subissent une hausse des factures d'électricité ;
- Augmenter le tarif de l'électricité HT et diminuer les taxes : le prix de l'électricité TTC reste donc le même en compensant avec une réduction des taxes.
- Déroger à la règle et ne pas augmenter les prix : le Gouvernement peut décider de ne pas répercuter cette augmentation des prix de l'électricité. Néanmoins, il faut être conscient qu'il est possible que cette hausse soit répercutée plus tard dans les tarifs de l'électricité.
Le Gouvernement disposait de 3 mois pour prendre une décision sur l'évolution du prix de l'électricité. Il a opté pour l'augmentation de 5,9 % du tarif réglementé de l'électricité au 1ᵉʳ juin 2019. Face à la hausse des prix de l'électricité, les consommateurs ont été tentés de comparer les tarifs en fonction des différents fournisseurs d'énergie sur le marché. Selon un sondage mené par LeLynx.fr datant du 3 juin 2019, c'est 56 % de la population interviewée qui n'était pas au courant de l'augmentation de leur facture d'électricité. Pour les 43 % qui le savaient, seulement 27 % d'entre eux souhaitaient changer de fournisseur pour réduire leur facture d'énergie. Cette période était d'ailleurs un moment propice aux déménagements de contrats d'énergie, et donc aux changements de fournisseurs d'électricité par la même occasion.
La Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) a émis une délibération au sujet de l'augmentation des prix du tarif réglementés de l'électricité d'EDF. Cette hausse a été de 1,23 % au 1ᵉʳ août 2019 par rapport à juin 2019 où il y avait déjà eu une augmentation des prix de 5,9 %.
La CRE justifie cette nouvelle hausse par la tendance haussière des dépenses de réseaux, notamment des coûts de distribution et des frais d'entretien des infrastructures. Par conséquent, la grille tarifaire des Tarifs d'Utilisation des Réseaux Publics d'Électricité (TURPE) a changé.
Augmentations EDF 2018 : +0,8 % en juin, puis baisse -0,5 % en août
Avec l'augmentation du coût de construction de l'EPR à Flamanville et le rachat partiel d'Areva NP, les activités nucléaires d'EDF ont continué à faire monter la facture d'électricité des Français en 2018. En effet, en février 2018, le prix de l'électricité a augmenté de 0,8 % pour baisser de 0,5 % en août 2018.
Augmentation EDF 2017 : + 1,7 %
La hausse connue en 2016, s'était poursuivie en 2017 au titre du rattrapage. Le manque à gagner a été de 190 millions et a été comblé par les clients d'EDF avec l'augmentation moyenne de 1,7 % pour les particuliers et 0,6 % pour les professionnels.
Augmentation EDF 2016 : +2 %, puis baisse de - 0,5 %
À cela s'ajoute la hausse des taxes sur l'électricité, et plus particulièrement de la CSPE, dont le montant a déjà explosé entre 2003 et 2016. Cette taxe, qui progressait de 3 €/MWh au 1ᵉʳ janvier de chaque année depuis 2011, était responsable d'une hausse annuelle d'environ 2,5 % du prix total du kWh. L'aspect le plus inquiétant était que cette taxe, dont l'objectif était notamment de couvrir les frais liés au rachat de l'électricité d'origine renouvelable, n'augmente pas suffisamment pour financer entièrement ce poste de dépense.
Une nouvelle hausse de 3 % la CSPE est intervenue en janvier 2016, la faisant passer de 19,5 €/MWh à 22,5 €/MWh. Pour les Français, cette augmentation a impliqué une hausse de 2 % des tarifs réglementés de l'électricité à partir de janvier 2016. En août 2016, la CRE a annoncé une baisse du tarif réglementé de 0,5 %.
Augmentation EDF 2015 : +2,5 % à deux reprises
En 2015, le prix de l'électricité a connu une nouvelle hausse de 2,5 % au 1ᵉʳ août, qui répond à la nécessité de rattraper le manque à gagner d'EDF sur la période 2012-2013. Le prix de l'électricité avait, en effet, subi sur cette période une hausse trop réduite par rapport à l'augmentation des coûts de production de l'électricité nucléaire. Afin de solder ce retard en une fois, la CRE, l'organisme régulateur du marché, avait proposé une hausse de 11,6 % pour les tarifs réglementés réservés aux clients particuliers. La ministre en charge de l'Énergie, Ségolène Royal, a cependant choisi d'étaler cette hausse sur trois ans, permettant ainsi d'aplanir les angles auprès de l'opinion publique, conduisant à une hausse de 2,5 % en janvier 2015. En août 2015, le tarif réglementé a augmenté encore de 2,5 %.
Augmentation EDF 2014 : + 2,5 % puis +3 %
Le prix de l'électricité hors taxe a subi des hausses soutenues sur la période 2006-2012, avec un paroxysme en 2013 avec une augmentation de 5 %. Ce phénomène répond à une demande d'EDF, qui nécessite ces hausses pour permettre le financement des investissements dans son parc de centrales nucléaires. À l'objectif d'un rallongement de la durée de vie des réacteurs, s'ajoute à partir de 2011 la nécessité de rehausser les standards de sûreté suite à l'accident nucléaire de Fukushima. Ces hausses ne sont, cependant, pas passées inaperçues auprès des associations de consommateurs, incitant la ministre de l'Énergie Ségolène Royal à accélérer la mise en place d'une règle de calcul plus stricte pour contrôler les augmentations annuelles : il s'agissait de la méthode par empilement. L'application de cette méthode a permis de contenir la hausse à 1,6 % en 2014 (à laquelle s'est ajouté le rattrapage du manque à gagner d'EDF sur les années 2012-2013, à hauteur de 0,9%).
Le prix du gaz a aussi augmenté en 2024 ?Si l'abonné utilise le gaz pour la cuisson, l'eau chaude ou le chauffage, il est également conseillé de suivre l'évolution des prix du tarif réglementé de gaz naturel. En cas d'annonce de hausse des prix, opter pour une offre à prix fixe peut être une solution pour ne pas subir d'augmentation de la facture de gaz. Une offre à prix indexé peut toutefois permettre de payer sa facture de gaz toujours moins chère qu'un abonnement au tarif réglementé.
Quelles sont les futures hausses des prix de l'électricité pour 2025-2030 ?
Dès 2025, le domaine de l’énergie connaîtra des transformations majeures, susceptibles de provoquer de significatives hausses du coût de l’électricité dans les années à venir.
Les prix de l'électricité pas chers, c'est fini dès 2025
L'arrêt du dispositif ARENH, qui permettait l'accès à une partie de la production d'électricité nucléaire d'EDF à un tarif privilégié de 42€ par MWh, va céder la place à un prix de référence de l'électricité avoisinant les 70€ par MWh.
Cette augmentation du coût de l'électricité générée par EDF pourrait avoir des répercussions notables sur les consommateurs. La majorité des concurrents d'EDF, qui ne produisent pas d'électricité eux-mêmes et qui se fournissent via le mécanisme ARENH avant de compléter leurs achats sur les marchés de gros, verront leurs coûts d'approvisionnement grimper considérablement avec la fin de ce dispositif. Cela entraînera vraisemblablement une révision à la hausse de leurs offres tarifaires.
Le retrait de l'ARENH est également susceptible d'entraîner une augmentation des tarifs réglementés d'EDF, étant donné que le prix de l'ARENH entrait dans le calcul pour déterminer le prix du tarif réglementé.
La conclusion de l'ARENH offre au Gouvernement la possibilité d'allouer davantage de ressources financières à EDF pour renforcer le secteur nucléaire en France. Selon les prévisions de RTE, une augmentation significative de la demande d'électricité est anticipée pour la prochaine décennie en France. Cette demande croissante devrait être satisfaite par la mise en place de nouvelles centrales nucléaires, ainsi que par le développement des énergies renouvelables.
En outre, le vieillissement du parc nucléaire d'EDF nécessite un investissement accru dans la maintenance des centrales existantes, soulignant ainsi l'importance de réallouer des fonds vers ces initiatives cruciales pour l'avenir énergétique du pays.
Les investissements grandissants pour le réseau d'électricité
La mutation vers une énergie plus propre requiert des dépenses importantes, y compris pour l'expansion des capacités de production d'énergie renouvelable ainsi que pour le soutien et la mise à jour du parc nucléaire existant.
Ces dépenses, visant à enrichir le mix énergétique tout en adhérant aux objectifs environnementaux, englobent aussi la rénovation des réseaux de distribution et l'installation d'équipements de recharge pour les voitures électriques.
L'estimation des investissements nécessaires pour la production et l'adaptation, à l'exception du réseau, se chiffre entre 25 et 35 milliards d'euros annuellement d'ici 2030-2035, représentant ainsi un triplement par rapport aux dépenses de la décennie précédente. Cette augmentation significative des coûts pourrait, en fin de compte, influencer le tarif de l'électricité pour le consommateur final.
La hausse des coûts de production de l'électricité
L'escalade du prix des matériaux indispensables à l'établissement des infrastructures d'énergie renouvelable peut mener à une élévation des coûts de production d'électricité.
Les éléments contribuant à cette élévation des prix incluent :
- La montée du coût des équipements ;
- Les dépenses engagées pour l'acquisition de technologies avancées ;
- Les frais de maintenance du parc nucléaire.
- De surcroît, les dépenses liées au financement de nouveaux projets ont subi une hausse significative, impactant ainsi le coût global de l'énergie renouvelable qui pourrait s'avérer supérieur de 30 à 60%, et même atteindre une augmentation de 100% pour les secteurs sous pression tels que l'éolien offshore.
Les investissements alourdissant les coûts environnementaux et réglementaires
Les politiques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre pourraient aussi influencer le prix de l'électricité.
L'adoption de technologies respectueuses de l'environnement et l'application de dispositifs tels que la taxe sur le carbone, ainsi que d'autres normes écologiques, exigent des investissements additionnels. Ces dépenses pourraient engendrer une augmentation des coûts dans le domaine de la production électrique.
La variation des prix des combustibles fossiles
Même avec un objectif clair de diminuer la dépendance aux énergies fossiles, les variations des prix de ces combustibles peuvent indirectement influencer le coût de l'électricité.
Les changements dans les coûts de production, liés aux cours mondiaux du pétrole et du gaz, peuvent se propager jusqu'au marché de l'électricité, entraînant une instabilité qui a un impact sur les dépenses du consommateur final.
La volatilité des marchés de gros à terme
Le marché à terme de gros a révélé une volatilité marquée et des marges de risque importantes, qui ne correspondent pas forcément aux frais de production ou à la réelle sécurité d'approvisionnement.
Durant la période 2022-2023, la marge de prime sur le marché français a fluctué entre 200 et 400 €/MWh, influencée par les évaluations de risque des négociants, une tendance qui pourrait demeurer en raison de l'évolution du mix énergétique.
La considération du marché de l'énergie au niveau de l'Europe
L'assimilation au marché européen signifie que, même si les coûts de production en France figurent parmi les plus faibles en Europe, ils ne se traduisent pas directement par les tarifs observés sur le marché européen.
Cette différence entre les tarifs du marché et les frais de production à faibles émissions de carbone en France met en évidence l'importance d'adapter le cadre réglementaire pour qu'il corresponde mieux aux coûts de production nationaux. Actuellement, cette problématique est à l'étude au sein de la Commission Européenne.
Questions fréquentes sur la hausse du prix de l'électricité
Qui fixe le prix de l'électricité en France ?
En France, c'est la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE), une entité administrative autonome, qui a la responsabilité de fixer les prix de l'électricité. Elle élabore les tarifs réglementés de vente d'électricité (TRV) qui doivent par la suite recevoir le feu vert des autorités gouvernementales, y compris le ministère de l'Économie et le ministère de l'Énergie.
La méthode de détermination des tarifs prend en compte divers facteurs, tels que :
- Le prix d'acquisition de l'électricité ;
- Les dépenses liées au transport et à la distribution de l'électricité ;
- Les coûts de fonctionnement commercial ;
- Les contributions aux obligations de service public dans le secteur de l'électricité, notamment le soutien aux énergies renouvelables.
Par ailleurs, sur le marché libre, les prix de vente sont établis par les fournisseurs alternatifs eux-mêmes, influencés par le coût d'achat de l'électricité sur le marché de gros, les frais de commercialisation, et la stratégie commerciale de chacun.
Il est crucial pour les consommateurs de comprendre que, bien que la CRE et le gouvernement jouent un rôle fondamental dans la définition des TRV, les tarifs offerts par les fournisseurs alternatifs varient selon les fluctuations du marché et leur approche tarifaire spécifique. Ainsi, en explorant les options disponibles sur le marché concurrentiel, les consommateurs peuvent rencontrer des offres diverses qui répondent différemment à leurs besoins et préférences énergétiques.
De quoi est composé le tarif réglementé d'électricité ?
Pour comprendre la tendance actuelle à la hausse du prix de l'électricité, il est utile de faire un détour par la structure même des tarifs réglementés. Ils se composent de la part hors taxe, définie par la méthode de calcul dite "par empilement", et une série de taxes aux objectifs variés.
Les tarifs réglementés de l'électricité sont fixés par le Gouvernement sur recommandation de la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Ils prennent en compte :
- le prix de l'ARENH (Accès régulé à l'électricité nucléaire), qui définit le coût d'exploitation des centrales nucléaires d'EDF. Ce dernier pèse de façon significative (près de 60 % des tarifs réglementés hors taxe) puisque le nucléaire représente plus de 75 % de la production d'électricité en France ;
- le TURPE (Tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité), qui permet de financer les activités des gestionnaires de réseaux Enedis (ex-ERDF) et RTE.
- le complément à la fourniture d'électricité : indexé sur les marchés de gros, il finance l'obligation de capacité des fournisseurs ;
- les coûts de commercialisation d'EDF, qui comprennent une rémunération normale.
Pour tout comprendre des tarifs réglementés de l'électricité proposés par EDF, vous pouvez retrouver des conseils et des informations utiles dans la vidéo ci-dessous.
Les contributions et taxes représentent un gros tiers du prix de l’électricité.
- L'accise sur l'électricité : elle intègre l'ex-CSPE et l'ex-TCFE :
- l'ex-CSPE (Contribution aux charges de Service Public de l’Électricité) : elle finance une partie du budget du médiateur national de l'énergie, le TPN ou tarif de première nécessité, la péréquation tarifaire, et surtout les surcoûts liés au rachat de l'électricité verte ;
- l'ex-TCFE (Taxes sur la Consommation Finale d'Électricité) : ces taxes locales sont prélevées pour le compte des communes (TCCFE) et des départements (TDCFE). Elles varient de 5 à 50 € en fonction de la localisation ;
- la CTA (Contribution Tarifaire d’Acheminement) finance le régime d'assurance vieillesse du personnel des Industries Électriques et Gazières partis à la retraite avant 2005 ;
- La TVA à taux réduit (5,5 %) s’applique sur l’abonnement et la CTA, et la TVA à 20 % s’applique sur la consommation et le reste des contributions et taxes.
Fourniture : Part du tarif réglementé couvrant la production et la commercialisation de l'électricité. Réseau : Part du tarif réglementé pour couvrant le transport de l'électricité. Taxes et contributions : TVA, CTA, et Accise.
Si les taxes pesant sur l'électricité demeurent un mystère pour vous, retrouvez toutes les informations essentielles dans la vidéo ci-dessous.
Comment quitter le tarif réglementé ?
Pour s'abonner à un fournisseur offrant des tarifs plus avantageux qu'EDF, il est nécessaire de contacter directement le service d'abonnement du nouveau fournisseur, en ayant à disposition une facture précédente. Le fournisseur choisi procédera à l'activation du contrat à la date indiquée par le client et prendra en charge la résiliation de l'offre précédente chez EDF.
Ainsi, il n'est pas nécessaire pour le client de se charger personnellement de la résiliation de son contrat avec EDF.