Comment choisir son radiateur à inertie ? Fonctionnement, prix, avis

Le radiateur à inertie promet aux foyers se chauffant à l’électricité un très bon confort thermique, une chaleur douce, ainsi que la possibilité de réduire ses factures. Selon l’ADEME (l’Agence de la transition énergétique), le chauffage occupe 66 % des consommations en énergie d’un ménage. L’impact des radiateurs sur le budget des consommateurs n’est donc pas des moindres. Avant d'en choisir de nouveaux, il est donc essentiel d’étudier plus en détail les avantages et inconvénients de chaque modèle. Les performances énergétiques du radiateur à inertie sont-elles bien meilleures que celles d'autres systèmes de chauffage électrique ? Comment fonctionne-t-il ? Quelles sont les différences entre l’inertie sèche et l’inertie fluide ? Retrouvez toutes les informations pour choisir votre radiateur dans ce guide dédié.

⚙️ Comment fonctionne un radiateur à inertie ?

Si le convecteur, très gourmand en énergie, était le radiateur le plus commun dans les logements pendant des années, il existe aujourd’hui de nombreux modèles de chauffage électrique plus performants. Le radiateur à inertie est le dernier arrivé dans cette liste. Affichant une meilleure efficacité que celle de nos vieux radiateurs, il permet d’allier un confort optimal à des économies d’énergie conséquentes. Mais comment fonctionne-t-il ?

Tout d’abord, quel que soit le type de chauffage électrique, son fonctionnement repose sur l'effet joule. C’est une résistance, installée dans l’appareil, qui permet de produire de la chaleur en transformant l’énergie du réseau électrique. Les calories produites sont ensuite transmises directement par les matériaux qui composent le radiateur ou le liquide caloporteur qu’il contient (huile, eau, etc.). En fonction du type de radiateur, la diffusion de la chaleur peut se faire par :

• convection : en chauffant l’air ;
• rayonnement infrarouge : en chauffant directement les corps et les objets qui occupent l’espace ;
• conduction : en contact direct (comme dans le cas d’un chauffe serviette).

Le fonctionnement du radiateur à inertie, aussi connu sous le nom de « radiateur à chaleur douce », repose sur deux principes :

• le rayonnement : c’est essentiellement grâce à ce principe que le radiateur à inertie diffuse sa chaleur. L’appareil envoie des rayons infrarouges qui chauffent les occupants du logement, les murs ou les objets qui y sont placés. Cela permet de limiter les variations de température et réduit le phénomène des parois froides qui augmente la sensation de froid dans la pièce. Une petite partie de la chaleur est aussi diffusée par convection naturelle.
• l’inertie : cette notion renvoie à la capacité d’un radiateur à conserver une température durablement. Cela est rendu possible grâce aux matériaux qui composent le corps de chauffe de l’appareil. Celui du radiateur à inertie peut être liquide (fluide caloporteur) ou solide (pierre ou céramique), et stocke les calories produites par sa résistance électrique. Ainsi, il accumule de la chaleur pour la restituer de manière progressive et continue. Grâce à cette particularité, il se distingue des modèles chauffant par à-coups qui se relancent très régulièrement pour maintenir la température souhaitée dans la pièce. Le radiateur à inertie se déclenche donc moins souvent.

Radiateur à inertie : attention au marketing ! Le radiateur à inertie est, certes, un appareil efficace. Toutefois, il faut être prudent face aux termes parfois employés par les fabricants. Vous pourrez, par exemple, lire qu'il « chauffe même quand il est éteint ». Attention, ce n’est pas tout à fait vrai. Cette formulation laisse penser que l’appareil n’a pas besoin de consommer d’énergie pour fonctionner. Ce qui n’est pas le cas. Même s’il continue à diffuser de la chaleur après avoir été éteint, de l’énergie a bien été consommée au moment de son allumage. Il y a donc simplement un décalage entre la chauffe du matériau accumulateur et celle de la pièce de votre logement.

🧐 Quel type d’inertie choisir ?

1. Le radiateur à inertie sèche
2. Le radiateur à inertie fluide

Le radiateur à inertie sèche

Le radiateur à inertie offre de nombreux avantages. Toutefois, il faut bien distinguer la qualité du corps de chauffe qui peut être à inertie sèche ou fluide.

Pour ce qui est des modèles à inertie sèche, le corps de chauffe est solide, composé de métal (aluminium, fonte ou acier) ou de matériaux réfractaires (comme de la pierre de lave, de la céramique, de la stéatite, du marbre, du granit ou de la brique réfractaire, par exemple). Tous ont la capacité de stocker les calories.

Néanmoins, les performances affichées par les radiateurs à inertie sèche ne sont pas toutes les mêmes. Il est notamment possible de distinguer les roches des métaux, qui ont un moins bon pouvoir d’accumulation de la chaleur. Celui du radiateur à inertie sèche en céramique est, selon les spécialistes, le meilleur. Son corps de chauffe est actuellement le plus performant sur le marché, présentant une excellente inertie.

L’importance de la masse du corps du chauffe La masse du matériau accumulateur joue un rôle crucial dans l’inertie de l’appareil. Plus la masse est importante, plus le radiateur peut emmagasiner de la chaleur. Cela signifie donc que plus son poids est conséquent, plus l’inertie est optimale. Il est conseillé de privilégier les modèles lourds (plus de 10 kg) pour les pièces à vivre, et ceux avec un poids plus léger (moins de 10 kg) pour les bureaux ou les chambres à coucher. Pour les pièces où le chauffage est moins sollicité, un radiateur à inertie fluide peut suffire.

Le radiateur à inertie fluide

Le radiateur à inertie fluide, aussi appelé « bain d’huile », emmagasine la chaleur grâce à un liquide caloporteur (de l’eau, de l’eau glycolée, de l’huile minérale ou végétale). Semblable à un radiateur de chauffage central, il génère un ressenti similaire.

Si le radiateur à inertie fluide est capable d’emmagasiner des calories, comme un modèle avec un corps de chauffe solide, il faut tout de même noter que son inertie n’est pas aussi importante. En effet, son pouvoir d’accumulation est plus faible, et par conséquent, ses performances énergétiques moins élevées.

Il faut également savoir, qu’après quelques années, il existe un risque de fuite du liquide caloporteur au niveau des soudures. Cela peut altérer le fonctionnement de l'appareil, qui n’est donc pas aussi robuste et résistant que le radiateur à inertie sèche.

Toutefois, il présente aussi des avantages, puisque la montée en température est plus rapide avec un modèle à inertie fluide.

Qu’est-ce qu’un radiateur à inertie à double cœur ? La technologie « double cœur de chauffe» ou « double corps », permet de coupler le confort optimal de l’inertie à la vitesse de chauffe des radiateurs classiques. De cette manière, les fabricants ont répondu aux reproches relatifs qui étaient faits à la lenteur des radiateurs à inertie au démarrage. Techniquement, cela consiste à installer un film chauffant contre la façade de l’appareil afin de permettre d’augmenter plus rapidement la température de la pièce en début de chauffe. Une fois que la vitesse de croisière du radiateur est atteinte, l’inertie du corps de chauffe principal prend le relai. Il s’agit actuellement de la technologie de radiateur électrique la plus aboutie. Il s’agit également des modèles les plus chers sur le marché, qu’il est recommandé de réserver pour ses pièces à vivre.

🔎 Comment choisir un radiateur électrique à inertie pour son logement ?

1. L’importance de l’isolation
2. La surface de la pièce
3. La puissance de l’appareil

L’importance de l’isolation

Avant de s’équiper d’un radiateur à inertie ou plus généralement, d’améliorer son système de chauffage, il est essentiel de s’assurer que le logement est bien isolé. En effet, une isolation de mauvaise qualité entraîne des déperditions thermiques importantes qui empêchent les radiateurs d’atteindre leurs performances optimales. Cela oblige donc à s’équiper d’un chauffage puissant, consommant plus d’électricité, pour atteindre le niveau de confort souhaité.

Selon l’ADEME, les déperditions de chaleur passent notamment par le toit (25 à 30 %), les murs (20 à 25 %) et les fenêtres (10 à 15 %). Dans le cas des radiateurs à inertie, l’isolation des murs est primordiale. En effet, ce type de chauffage se basant sur un rayonnement dans les deux sens autour de l’appareil, la perte de chaleur est d'autant plus importante si les parois situées derrière les radiateurs sont mal isolées.

Dans tous les cas, prévoir des travaux d’isolation est essentiel pour améliorer son confort thermique et faire baisser ses consommations d’électricité. Si vous envisagez de changer vos radiateurs, cela peut être l’occasion d’évaluer l’isolation de votre logement. Dans le cas où des travaux de rénovation énergétique sont à prévoir, ils sont à réaliser en priorité. Le dimensionnement des radiateurs pourra ensuite être établi en fonction des nouveaux besoins.

Quelles sont les aides financières pour la rénovation énergétique ? Améliorer les performances énergétiques de son logement représente un investissement important. Que ce soit pour changer votre système de chauffage, votre chaudière ou effectuer des travaux d’isolation (sur la toiture, les murs, les fenêtres, etc.), vous êtes peut-être éligible aux différentes aides financières destinées aux particuliers. Il existe notamment Ma prime Rénov’ (anciennement CITE), la Prime Energie (CEE), l’éco-PTZ, la TVA à 5,5 %. N’hésitez pas à vous renseigner sur la plateforme en ligne France Rénov' mise en place par le Gouvernement.

La surface de la pièce

Si le dimensionnement de vos radiateurs est réussi, vous pourrez réduire votre consommation d’électricité. Pour ce faire, le premier critère à prendre en compte est le volume de la pièce à chauffer. Afin de calculer ce dernier (en m³), il vous suffit d’appliquer cette formule :

Attention, comme nous le verrons plus bas, il reste d’autres critères à prendre en considération pour bien dimensionner ses radiateurs à inertie. Bien que la surface de la pièce puisse vous donner un indice sur la puissance qui convient, ce paramètre ne permet pas d’obtenir un résultat très précis.

Combien de radiateurs à inertie installer dans une pièce ? Il vaut mieux s’équiper de plusieurs radiateurs de puissances moindres que d’un appareil très puissant, pour les pièces les plus spacieuses. Par exemple, dans un salon avec un besoin de 3 kW, il est conseillé d’installer trois radiateurs de 1 000 W plutôt que deux de 1 500 W. En effet, la diffusion de la chaleur est meilleure en multipliant les points chauds dans une même pièce.

Sans calculer son volume, le type de pièce en lui-même peut vous aiguiller vers le radiateur nouvelle génération qui convient à vos besoins :

• dans une pièce de vie : il est recommandé d’opter pour les modèles de radiateur à inertie les plus performants (en céramique, par exemple). En effet, les besoins en chauffage sont généralement plus importants du fait de la surface de ce type de pièce. De plus, le salon ou la cuisine sont souvent plus occupés par les habitants du logement que les chambres ou les salles de bain, par exemple. Il peut donc être plus particulièrement intéressant d'y bénéficier d'un bon confort thermique ;
• dans une chambre ou un bureau : des radiateurs à inertie classiques, avec un corps de chauffe liquide ou solide, peuvent tout à fait suffire. En effet, ils ne sont pas aussi sollicités que dans les pièces à vivre ;
• dans une salle de bain : il existe des sèche-serviettes à inertie fluide, idéals pour ce type de pièce ;
• dans un couloir : il est recommandé de se tourner vers un radiateur rayonnant plutôt qu’un radiateur à inertie. Ainsi, vous pouvez bénéficier d’un temps de chauffe bien plus rapide, adéquat pour les espaces où il y a surtout du passage.

La puissance de l’appareil

Vous l’aurez compris, dans le choix d’un radiateur à inertie, il est indispensable de prendre en compte les caractéristiques de son logement et ses habitudes de vie. Ces informations permettent de bien dimensionner ses radiateurs. Voici pourquoi choisir une puissance adaptée à ses besoins est primordial :

• si la puissance est insuffisante : vous risquez de surconsommer, puisque vous serez contraint d’augmenter le chauffage pour atteindre la température souhaitée. De plus, vous ne bénéficierez pas d’un bon confort thermique ;
• si la puissance est trop élevée : cela risque également de vous mener à la surconsommation. En effet, plus la puissance est élevée, plus la consommation est importante. Vos factures d’électricité augmenteraient donc inutilement. Le prix à l’achat est également plus élevé qu’avec les appareils ayant une puissance plus basse.

Sélectionner une bonne puissance pour ses radiateurs nécessite de prendre en compte les critères évoqués plus haut, auxquels s’ajoute la notion de zone géographique. Cette dernière sert principalement à évaluer les températures extérieures, qui varient grandement entre les régions situées au sud et au nord de la France. Plus la région connaît des épisodes météorologiques froids, plus la puissance des radiateurs devra être élevée.

Vous pouvez consulter le tableau ci-dessous pour retrouver la puissance de radiateur recommandée en fonction de la qualité de l’isolation du logement et de sa situation géographique :

D’autres critères additionnels permettent d’obtenir un résultat plus précis pour un dimensionnement optimal de vos radiateurs. Selon la situation dans laquelle vous vous trouvez, vous pouvez réajuster le résultat précédemment obtenu :

• retirer 20 % : si la pièce ou le logement est entouré de locaux chauffés ;
• retirer 10 % : si les apports solaires sont importants (chauffage naturel) ;
• retirer 5 à 10 % : si la pièce est ensoleillée ;
• ajouter 10 % : si la pièce est équipée d’une grande baie vitrée orientée au nord ;
• ajouter 10 % : par tranche de 500 mètres d’altitude.

Vous pouvez également dimensionner votre radiateur à inertie grâce à la formule mathématique suivante :

Le coefficient de déperdition dépend du type d'habitation et de son isolation (0 est attribué si la qualité d'isolation est excellente, et 3 correspond aux passoires thermiques).

Demandez conseil à un chauffagiste professionnel Le prix de l’électricité ne cesse d’augmenter et le chauffage représente une part importante des consommations d’un ménage. Son impact sur le budget d’un foyer est donc très important. Il est alors primordial de dimensionner correctement ses radiateurs pour faire des économies sur ses factures d’énergie. Il est recommandé de faire appel à un chauffagiste professionnel. Vous serez ainsi assuré d’être équipé de radiateurs qui conviennent aux spécificités de votre logement et à vos habitudes de consommation.

💰 Combien coûte un radiateur à inertie ?

Le prix d’un radiateur à inertie est relativement élevé par rapport aux autres types de chauffage électrique. Il peut également varier en fonction des modèles :

À noter : plus la puissance est importante, plus le prix du radiateur augmente.

L’achat d’un radiateur à inertie représente un certain coût. Toutefois, il est important de prendre en compte les économies d’énergie qu’il peut vous permettre de réaliser. Ainsi, vous pouvez évaluer à partir de combien de temps votre achat sera rentabilisé. Pour ce faire, il peut être intéressant de comparer la consommation d’électricité annuelle du nouvel appareil par rapport à celle de votre équipement actuel.

💭 Quels sont les avis sur les radiateurs à inertie ?

1. Quels sont les avantages du radiateur à inertie ?
2. Quels sont les inconvénients du radiateur électrique à inertie ?

Quels sont les avantages du radiateur à inertie ?

Le radiateur à inertie offre de nombreux avantages. Vous pouvez notamment noter qu’il :

• produit une chaleur douce : notamment dû au fait que ce chauffage ne fonctionne pas par « à-coups » ;
• n’altère pas la qualité de l’air du logement : grâce à son fonctionnement par rayonnement, il ne soulève pas la poussière. De plus, les radiateurs à inertie sèche de dernière génération sont conçus pour conserver un taux d’hygrométrie idéal ;
• offre un meilleur confort thermique : la température ressentie dépend de celle de l’air et de celle des parois. Elle est plus élevée avec un radiateur à inertie, car ce type d’appareil chauffe aussi les objets et les murs, créant une chaleur uniforme quelle que soit la surface de la pièce ;
• est économe en énergie : grâce à l’inertie, notamment pour les modèles les plus performants (radiateurs à inertie sèche en céramique) ;
• ne nécessite pas d’entretien particulier ;
• s’installe facilement : si vous êtes un peu bricoleur, il est très simple à fixer au mur ;
• est disponible en de nombreuses puissances et dimensions : il existe donc des radiateurs à inertie adaptés à toutes les pièces, des plus spacieuses aux espaces les plus réduits ;
• existe en un choix très vaste de designs : certains modèles de radiateur à inertie sont en verre ou en pierre naturelle, par exemple, et présentent des façades travaillées. Cependant, ils sont aussi plus onéreux. Comptez entre 150 et 2 000 € selon les modèles ;
• est souvent programmable et pilotable à distance : pour adapter son chauffage à ses habitudes de vie et réaliser des économies.

Quels sont les inconvénients du radiateur électrique à inertie ?

Si le radiateur à inertie a des avantages indéniables, il est tout de même important de noter ses quelques points faibles. Par exemple :

• son temps de chauffe lent (à l’exception des modèles à « double cœur » ou à « double corps ») : la résistance doit, dans un premier temps, chauffer le corps de chauffe. Ensuite, la chaleur peut être restituée. En général, il faut compter environ 45 minutes avant que le radiateur ne dégage de la chaleur dans la pièce, contre 5 à 10 minutes pour un convecteur ou un panneau rayonnant. Certains consommateurs sont déçus après l’installation de ce type d’équipement dans leur logement. Avant de se lancer dans cet achat, il est donc important de savoir que le radiateur à inertie produit une chaleur douce et se distingue des appareils produisant une chaleur plus « agressive ». Toutefois, celle du radiateur à inertie est plus lisse et durable ;
• son coût à l’achat : notamment pour les modèles les plus hauts de gamme ;
• son fonctionnement qui utilise parfois davantage la convection : un bon algorithme de chauffe est nécessaire pour produire une chaleur douce. Si la chauffe n’est pas cyclique (la chaleur est stockée quand l’appareil est en marche, et restituée lorsqu'il est éteint) un déplacement d’air trop important peut être créé. Cela signifie que le corps de chauffe monte trop rapidement en température. Il fonctionne alors par convection et crée un courant d’air chaud. Toutefois, cela n'arrive que très rarement, notamment lorsque l’appareil est allumé suite à une absence prolongée ;
• ne convient pas à certains logements : si l’isolation des murs n’est pas optimale, le radiateur à inertie n’est pas la meilleure option pour se chauffer.

❓ Foire aux questions sur les radiateurs électriques

1. Quels sont les différents types de radiateurs électriques ?
2. Quelle est la consommation moyenne d’un radiateur électrique ?

Quels sont les différents types de radiateurs électriques ?

Outre le radiateur à inertie, il existe plusieurs types de radiateurs électriques, affichant de plus ou moins bonnes performances énergétiques :

• le convecteur : communément appelé « grille-pain », il est généralement très gourmand en électricité. Plutôt mal apprécié des consommateurs du fait de son fonctionnement (chauffe l’air), il a aussi tendance à assécher l’air et à provoquer une odeur de poussière grillée. Malgré cette mauvaise réputation, il faut savoir qu’il existe aujourd’hui des modèles plus récents affichant des performances énergétiques correctes ;
• le panneau rayonnant (ou radiateur radiant) : il s’agit du radiateur électrique le moins performant, après le convecteur. Toutefois, la diffusion de la chaleur se fait ici par rayonnement, permettant une montée en température plus agréable. Ce fonctionnement permet à la chaleur d’être réfléchie par les murs et les meubles, offrant une chaleur homogène ;
• le radiateur à accumulation : il s’agit de l’ancêtre du radiateur à inertie, fonctionnant également avec un matériau accumulateur. Leur différence se situe au niveau de la taille. Celui à accumulation, atteignant parfois 200 kg, est bien plus imposant ;
• le radiateur soufflant : très énergivore, il convient seulement en chauffage d’appoint et à un usage ponctuel (notamment dans la salle de bain avant d’utiliser la pièce en hiver). Il a l’avantage de pouvoir être facilement déplacé dans le logement pour s’adapter aux différents besoins ;
• le sèche-serviette : conçu pour les salles de bain, il permet à la fois de chauffer cette pièce et de sécher les serviettes humides.

Quelle est la consommation moyenne d’un radiateur électrique ?

En état de marche, la consommation électrique du radiateur à inertie est la même que celle d’un convecteur ou d’un panneau rayonnant de même puissance.

Leur rendement est également similaire : pour 1 kWh consommé, 1 kWh est restitué en chaleur.

En revanche, l’inertie permet de réduire le temps de fonctionnement du radiateur. Cela explique qu’il soit considéré comme un appareil peu gourmand en énergie et entre dans la catégorie des radiateurs basse consommation.

Attention, la consommation d’électricité du radiateur à chaleur douce varie aussi en fonction du modèle. Il est primordial de se renseigner sur les performances de l’appareil avant son achat. L’étiquette énergie, obligatoire sur tous les équipements de chauffage, mentionne notamment la puissance du radiateur. Cette information permet d’obtenir facilement une estimation de sa consommation, et le coût qu’elle représente sur une année :

Pour calculer la consommation d’électricité annuelle (en kWh) d’un radiateur à inertie :

Les appareils de régulation et de programmation de chauffage S’équiper d’un système de régulation (thermostat d’ambiance, sonde extérieure, robinets thermostatiques, etc.) peut permettre de faire des économies d’énergie significatives. Avec un système de programmation, vous pouvez également définir les périodes de fonctionnement de vos radiateurs à inertie en fonction de votre rythme de vie. De cette manière, vous ne chauffez pas inutilement quand vous êtes absent, et vous pouvez programmer le chauffage pour qu’il se mette en marche avant votre arrivée dans le logement.