L'avenir prometteur des entreprises du secteur de l'énergie en France

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Ce secteur, dans lequel de plus en plus de PME/PMI coexistent avec les "géants" établis de longue date, offre de multiples perspectives d’évolution. Le marché l’énergie présente un dernier paradoxe, et non des moindres : la réduction des consommations n’est absolument pas défavorable à la croissance du secteur, et à vrai dire, elle contribue même plutôt à son essor.

Les principaux acteurs du marché

Pour bien comprendre le secteur de l’énergie en France, il convient tout d’abord de mentionner sa pluralité, ou autrement dit les différentes classes d’activités qui le composent. Si l’on pense spontanément aux producteurs d’électricité, ce secteur regroupe aussi les fournisseurs, ainsi que les réseaux de transport et de distribution. D’autres acteurs jouent également un rôle essentiel sur le devenir du marché, à savoir le Parlement et le Gouvernement, ainsi que la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), ou bien encore l’autorité de la concurrence et le médiateur national de l’énergie, et sans oublier les collectivités ayant mandaté certains réseaux de distribution.

  • Les trois principaux acteurs sont :
  • les producteurs, exploitant les complexes permettant de créer l’énergie que nous utilisons quotidiennement. En France, il s’agit principalement des centrales nucléaires – représentant encore près des3/4 de l’électricité produite – mais ces producteurs peuvent également exploiter des centrales thermiques (au gaz, au fioul, ou au charbon), ou des barrages hydrauliques. Suivant un mouvement global de prise de conscience des enjeux environnementaux de demain, les énergies renouvelables – incluant la bioénergie, l’éolien et les panneaux photovoltaïques – apparaissent en fort développement. Les producteurs de ce type d’énergies contribuent actuellement pour un peu moins de 16% de l’électricité produite, mais les objectifs gouvernementaux tendent à un doublement rapide de cette performance.
  • les fournisseurs d’énergie, achetant l’électricité ou le gaz auprès des producteurs avant de le revendre aux particuliers, auxquels ils proposent des contrats de fourniture.
  • les gestionnaires de réseaux de transport et de distribution permettent d’acheminer physiquement l’énergie depuis son lieu de production jusqu’à l’utilisateur final.

Un secteur dynamique

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Date de création des sièges d’entreprises du secteur de l’énergie de 2010 à 2019

En France, ce sont aujourd’hui plus de 67 000 entreprises qui coexistent sur le marché de l’énergie, et 545 d’entre elles sont des sièges sociaux. C’est donc l’un des principaux secteurs de l’économie française, y compris en termes de chiffre d’affaires, puisque le CA moyen dépasse les 11 000€. Il convient d’ailleurs de noter que si trente sièges ont vu le jour en 2017, ce nombre est passé à soixante-douze en 2018, et depuis janvier 2019, ces créations ont d’ores et déjà dépassé la performance totale de l’année précédente, s’établissant pour l’instant à soixante-quinze.

Etonnamment, si l’on observe la tendance à l’échelle non pas des sièges sociaux, mais des entreprises tous types confondus, un phénomène de ralentissement apparaît clairement. Ainsi, près de 9500 sociétés avaient été créées en 2010, pour environ 6000 en 2013, puis 5000 en 2017, 3000 en 2018, et mois de 500 depuis le début de cette année. Ces données sont trompeuses puisqu’elles intègrent les "entreprises" des particuliers disposant de panneaux photovoltaïques et revendant leur électricité à EDF, or du fait d’une baisse des aides de l’Etat en la matière, et d’une rentabilité en baisse de ce type d’opérations, il est logique que de moins en moins de personnes ne se lancent dans l’aventure.

Les performances des entreprises

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Date de création des sièges d’entreprises du secteur de l’énergie de 2010 à 2019

Les résultats dégagés par les entreprises du secteur montrent que près de 17 000 d’entre elles affichent une performance négative, ce qui s’explique principalement par les investissements conséquents nécessaires à leur lancement, et qui doivent être amortis pendant leurs premières années d’existence. Inversement, le nombre de sociétés établies depuis au moins 5 ans et présentant un résultat positif dépasse le seuil des 13 000. Cependant, plus de 37 000 entreprises ne partagent pas leur résultat net, rendant délicat toute interprétation approfondie de ces résultats.

Enfin, un peu plus de 2000 sociétés arborent un score de risque élevé, principalement car elles viennent de se lancer sur des solutions innovantes – mais à la rentabilité encore non-assurée – d’énergies renouvelables.

Les emplois du secteur

En termes d’emplois, le secteur de l’énergie génère actuellement plus de 140 000 ETP (Equivalents Temps Pleins), et ce nombre n’a eu de cesse de croître depuis plus d’une décennie. A vrai dire, alors même que la crise économique de 2008/2009 a eu de profonds effets négatifs sur plusieurs pans de l’économie hexagonale, les filières liées à l’énergie ont continué de créer des emplois.

Autre fait remarquable, la diversité des postes proposés est véritablement impressionnante, car si les profils techniques dominent logiquement, les commerciaux, les informaticiens, les « marketeurs » et les juristes sont de plus en plus demandés. Tous les niveaux d’étude sont par ailleurs recherchés par les recruteurs, jusqu’aux doctorants.

Les passerelles sont multiples entre les différentes filières, permettant des carrières très enrichissantes. De nombreux postes requièrent par ailleurs de la mobilité, y compris parfois à l’international, et dans la mesure où les jeunes diplômé(e)s sont les plus susceptibles d’accepter cette condition, il s’ensuit un rajeunissement du secteur.

Réchauffement climatique, énergies fossiles : vers de nombreuses transformations du secteur

Dans le cadre des engagements nationaux et internationaux – du Protocole de Kyoto à la COP21 – pris par nos gouvernements successifs, le secteur de l’énergie est appelé à connaître de profondes transformations au cours des prochaines années, et même des décennies à venir. En effet, plusieurs impératifs différents viennent se superposer, au risque parfois de sembler venir en opposition les uns des autres.

Ainsi, le niveau d’émission de Co2 doit absolument baisser, dans une optique de limitation du réchauffement climatique attribuable aux activités humaines, mais dans le même temps, il faut anticiper le déclin de certaines énergies fossiles, tout en maintenant un coût de l’énergie acceptable pour le plus grand nombre (sous peine de forte contestation).

Entre un nucléaire devant affronter le scepticisme et la crainte d’une partie de la population – alors même qu’il permet d’obtenir une énergie peu coûteuse et sans émission de Co2 – des énergies fossiles très polluantes et contraignantes pour l’indépendance énergétique du pays, et enfin des énergies renouvelables devant croître fortement, il apparaît évident que les défis à relever seront nombreux.

Recycler, isoler, la transition énergétque : vers la création de nombreux emplois

Pour s’occuper de la gestion des déchets radioactifs et du nucléaire du futur, ainsi que pour faire passer la part des énergies renouvelables à plus de 30% d’ici à 10 ans, de nombreux emplois devront encore être créés, et là encore à toutes les échelles de qualification. Bien sûr, les gros groupes – tels qu’EDF, Areva ou bien encore Total – compteront parmi les principaux pourvoyeurs de postes, mais il ne faut pas oublier que 95% des entreprises du secteur sont des PME ou de PMI, et qu’elles comptent bien profiter de la transition énergétique pour se développer. Ce sont près de 200 000 emplois – pérennes et pour ainsi dire impossibles à délocaliser – qui sont ici en jeu, avec, possiblement à la clé, le rôle de pays leader dans les énergies "vertes" du futur.

Les dispositifs fiscaux en matière de construction / rénovation immobilière vont d’ailleurs clairement dans ce sens, incitant les particuliers à solliciter de plus en plus les énergies renouvelables.

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