Guide isolation des combles : travaux, budget et aides 2024

L’isolation des combles est une priorité lors de la rénovation énergétique de son logement. Le coût de ces travaux est relativement abordable, ils sont éligibles aux aides de l’État et ont un impact significatif sur les performances énergétiques de la maison. Les économies réalisables sur les factures d’énergie peuvent atteindre jusqu’à 30 % avec l’isolation des combles. En effet, le toit représente une grande partie des déperditions thermiques d’un logement. Cependant, les techniques d’isolation et les matériaux sont nombreux. Vers quelle solution se tourner ? Faisons le point dans ce guide dédié.

Pourquoi isoler ses combles ?

Selon l’ADEME (l’Agence de la transition écologique), 25 à 30 % des déperditions thermiques s’effectuent au niveau de la toiture dans une maison construite avant 1974. Les combles sont donc responsables de la majorité des pertes de chaleur dans une habitation. Les isoler constitue une solution efficace pour réduire ces déperditions et améliorer les performances énergétiques du logement.

Si vous entamez la rénovation énergétique de votre maison, l’isolation des combles est à prioriser. En effet, une toiture bien isolée représente :

• des économies d’énergie : notamment via la réduction de la consommation de chauffage, qui permet à cet investissement d’être rapidement rentabilisé (5 à 6 ans en moyenne) ;
• une solution contre les problèmes d’humidité ;
• une diminution des nuisances sonores ;
• un meilleur confort thermique : en limitant les déperditions de chaleur, ainsi que les problèmes d’humidité qui renforce la sensation de froid. Une bonne isolation des combles permet aussi de garder le logement frais en été ;
• un logement plus sain : les problèmes de parois froides engendrent de la condensation et l’apparition de moisissure ;
• une augmentation de la valeur verte du logement : selon l’ADEME, il s’agit de « la valeur nette additionnelle d'un bien immobilier dégagée grâce à une meilleure performance environnementale ». Ce gain peut représenter 5 à 22 % de la valeur de votre habitation. La valeur verte est relative au DPE (diagnostic de performance énergétique), un document obligatoire lors de la vente d’un bien immobilier. Meilleure est la classe énergétique de l’habitation (de G à A), plus sa valeur verte est importante.

Comment savoir si l’isolation des combles est à refaire ? En général, il est recommandé de refaire l’isolation des combles d’un logement tous les 10 ans. Au-delà, le matériau utilisé a tendance à se tasser et ne permet plus d’emprisonner l’air. Ce dernier est essentiel puisqu’il agit comme isolant. Si vous avez emménagé il y a peu de temps ou que vous occupez votre maison depuis plus de 10 ans, vérifiez l’état de l’isolation. Notez tout de même que la durabilité de l’isolant varie en fonction du matériau utilisé. Certains peuvent rester en très bon état pendant 50 ans. Quelques signes doivent néanmoins vous alerter, si l’isolant est tassé (moins de 15 cm d’épaisseur), mouillé ou présente des vagues (circulation d’air), il est à remplacer. N’hésitez pas à demander l’avis d’un professionnel labellisé RGE (reconnu garant de l’environnement). Si aucun isolant n’a été posé, il est important d’envisager ces travaux pour votre confort.

Quelles sont les différentes techniques d’isolation des combles ?

1. L’isolation des combles perdus
2. L’isolation des combles habitables

L’isolation des combles perdus

1. Méthode 1 : Rouleaux isolants
2. Méthode 2 : Isolant en vrac par insufflation

Méthode 1 : Rouleaux isolants

Dans le cas de l’isolation des combles perdus, il est plus intéressant de poser l’isolant au plus près du sol, et donc du volume à chauffer. En effet, si les combles ne sont pas aménagés, il est préférable d’isoler ainsi plutôt que de poser l’isolant au niveau des rampants de la toiture.

L’isolation des combles perdus peut se faire en rouleaux. Deux couches d’isolants sont alors posées entre les solives (la pièce de charpente qui soutient le plancher, en appui sur les murs ou les poutres) afin de créer un pont thermique. Les rouleaux isolants peuvent aussi être posés en une seule couche. Toutefois, les ponts thermiques sont moins bien traités de cette manière.

Aucune machine n’est nécessaire pour la pose de l'isolant sur les combles perdus. Ces travaux sont donc plus accessibles aux particuliers qui souhaitent les réaliser eux-mêmes. Attention, il faut savoir que si vous posez vous-même votre isolant, vous ne pourrez pas bénéficier des aides à la rénovation énergétique. Notez également, que les professionnels ne privilégient généralement pas cette technique, car elle implique un besoin de main d’œuvre important par rapport à la solution que nous présenterons ensuite.

Méthode 2 : Isolant en vrac par insufflation

L’isolation des combles perdus avec un isolant en vrac (isolation par soufflage mécanique) est particulièrement adaptée si vos combles sont difficilement accessibles. Une machine permet de projeter l’isolant dans tous les recoins, même les plus inaccessibles, afin de réduire au maximum les ponts thermiques. Cette solution est adaptée aux charpentes traditionnelles ou industrielles.

Généralement, l’isolant insufflé est de la laine de verre. Toutefois, ce type d’isolation des combles perdus peut aussi être réalisé avec de la laine de roche, de chanvre, de lin, de la ouate ou de la cellulose.

Qu’est-ce qu’un pare-vapeur ? Un pare-vapeur s’installe du côté intérieur (côté chauffé) des combles. Il permet de limiter les risques de condensation de vapeur d’eau au niveau de l’isolant. Cette humidité peut dégrader le matériau, ainsi que la charpente.

L’isolation des combles habitables

1. Méthode 1 : Par l’intérieur
2. Méthode 2 : Par l’extérieur

  Méthode 1 : Par l’intérieur

Pour isoler les combles aménagés ou aménageables, il est possible de procéder par l’intérieur. Dans ce cas, l’isolant (en rouleau ou en plaque) est à fixer directement à l’intérieur de la toiture et des murs internes, en créant  :

• deux couches croisées : une première fixée entre les chevrons, et une seconde qui recouvre l’ensemble de la surface à isoler ;
• ou une mono-couche : fixée sur les rampants de la toiture.

L’avantage de l’isolation des combles par l’intérieur est le fait que cette technique est plus abordable que celle du soufflage. Toutefois, elle réduit la surface habitable et offre une isolation moins homogène.

  Méthode 2 : Par l’extérieur

Il peut être intéressant de privilégier l’isolation des combles par l’extérieur lorsqu’il y a un projet d’aménager l’espace dans l'optique de créer une pièce d’habitation supplémentaire.

Contrairement à l’isolation des combles aménagés par l’intérieur, il n’y a pas de perte de surface. De plus, cette technique est plus performante.

En revanche, isoler ses combles par l’extérieur est aussi plus onéreux. En effet, dans ce cas, il est nécessaire de déposer entièrement la couverture.

Quelle épaisseur prévoir pour l’isolation des combles ? Pour que l’isolation des combles soit la plus efficace possible, l’épaisseur de l’isolant doit être d’environ 20 à 25 cm. Toutefois, elle peut varier en fonction du matériau et de sa capacité à faire barrage au froid.

Quel isolant choisir pour les combles ?

1. Les isolants minéraux
2. Les isolants naturels
3. Les isolants synthétiques

Les isolants minéraux

1. La laine de verre
2. La laine de roche

La laine de verre

Pour réduire les dépenses énergétiques de son logement en retenant la chaleur à l’intérieur, il est nécessaire d’utiliser des matériaux bénéficiant d’une grande résistance thermique. Associés à un système de chauffage efficace, vous pourrez ainsi maintenir une chaleur plus homogène dans toutes les pièces de votre habitation.

La notion de résistance thermique signifie que le transfert de chaleur de l’intérieur vers l’extérieur est limité durant les mois les plus froids. En été, c’est l’inverse qui se produit. L’isolant permet de conserver la fraîcheur à l’intérieur en réduisant le transfert de chaleur de l’extérieur vers l’intérieur.

Les isolants minéraux sont les plus couramment utilisés pour isoler des combles. Ces laines minérales sont d’origine naturelle et affichent un très bon rapport qualité/prix. Suivant le type de laine, elles peuvent être extraites de roches volcaniques, de sable ou de verre recyclé.

La laine de verre présente de nombreux avantages. Tout d’abord, son très bon rapport qualité/prix en fait une option très intéressante. Il faut compter entre 3 et 17 €/m² selon sa forme de commercialisation (rouleaux souples, plaques ou flocons pour le soufflage). Sa popularité est également due à sa facilité d’utilisation. De plus, elle s’adapte à de nombreuses surfaces (combles, mais aussi murs ou sols). La laine de verre a également l’avantage d’être ignifugée, c’est-à-dire qu’elle ne peut pas prendre feu. De plus, elle ne dégage pas de fumées toxiques dans le cas où un incendie se déclencherait. Concernant les performances thermiques de la laine de verre, sa conductivité thermique (ou coefficient lambda) est comprise entre 0,032 et 0,046 W/m.k. en fonction de l’épaisseur.

Comment reconnaître un isolant avec une bonne conductivité thermique ? La conductivité thermique est un bon repère afin de juger de l’efficacité d’un matériau isolant. Plus ce coefficient (exprimé en Watt par mètre-kelvin) est faible, plus le matériau est isolant.

La laine de roche

La laine de roche convient très bien pour l’isolation des combles. Elle peut être conditionnée en rouleaux, en panneaux, comme en flocons pour le soufflage.

Elle se pose relativement aisément, notamment dans des combles perdus. Sa conductivité thermique est proche de celle de la laine de verre, entre 0,033 et 0,045 W/m.k. Elle varie selon l’épaisseur du matériau.

Les isolants naturels

1. La laine de chanvre
2. La laine de lin
3. La laine de mouton
4. La laine de bois
5. Le liège
6. La ouate de cellulose

La laine de chanvre

Bien que les isolants minéraux soient très couramment utilisés pour améliorer les performances énergétiques des logements, il ne s’agit pas de la solution la plus écologique. Si vous souhaitez rénover votre habitation en limitant au maximum votre impact sur l’environnement, il est préférable de se tourner vers les isolants naturels. Ces derniers peuvent être d’origine animale ou végétale, comme la laine de chanvre qui dispose de nombreux points forts :

• antibactérienne ;
• imputrescible (pas de problème d’humidité) ;
• antifongique (résiste aux moisissures et aux champignons) ;
• ne craint pas les insectes et les rongeurs ;
• 100% recyclable.

Notez tout de même que la laine de chanvre est sensible à l’humidité. Il est donc important de l’associer à un pare-vapeur afin d’éviter que de la condensation ne se forme sous la toiture. Pour ce qui est de sa conductivité thermique, elle se situe autour de 0,040 et 0,046 W/m.k. en fonction de son conditionnement et de sa composition.

La laine de lin

La laine de lin convient pour l’isolation des combles aménagés ou perdus. Elle peut être disponible sous forme de rouleaux, de panneaux, de feutres, ainsi qu’en vrac. Notez que cet isolant convient pour différentes surfaces dans le logement, à l’exception des sols.

Les avantages de la laine de lin sont :

• ses très bonnes performances thermiques et acoustiques. Son coefficient lambda est généralement compris entre 0,037 et 0,040 W/m.k. ;
• son caractère hygrorégulateur (régule l’humidité) ;
• sa résistance aux moisissures, aux insectes, aux rongeurs et aux incendies.

De plus, la laine de lin est écologique, aucun agent chimique n’est utilisé pour sa production.

La laine de mouton

La laine de mouton est le plus souvent utilisée pour l’isolation des combles perdus. Elle peut être brute ou mélangée avec des fibres synthétiques, et est conditionnée sous forme de rouleaux ou de panneaux.

Cet isolant a l’avantage de résister aux incendies et aux rongeurs. Toutefois, elle est sensible aux mites. Un traitement spécial est donc nécessaire. De plus, elle absorbe particulièrement l’humidité. Un pare-vapeur doit donc nécessairement être installé lors de la pose de l’isolant. Il est déconseillé pour les maisons humides.

Son coefficient de conductivité thermique se situe généralement entre 0,035 et 0,042 W/m.k. En revanche, elle bénéficie d’une faible capacité d’inertie. Cela signifie qu’elle ne permet pas de conserver la fraîcheur dans le logement lors de la période estivale.

La laine de bois

La laine de bois est très efficace comme isolant. Elle est capable de contenir la chaleur pendant 13 heures. Cela s’explique par le déphasage du bois, c’est-à-dire, par le temps que met la chaleur à traverser le matériau.

Son coefficient lambda est de 0,037 à 0,049 W/m.k.

Le liège

Les isolants en liège sont issus de chêne-liège et sont le plus souvent conditionnés en granulés, utilisés pour l’isolation des combles perdus. Cependant, on peut aussi le retrouver sous la forme de panneaux rigides.

Le liège comme isolant affiche plusieurs avantages, puisqu’il :

• est insensible à l’eau ;
• résiste aux rongeurs et aux insectes ;
• s’éteint seul dans le cas où un incendie se produirait ;
• vieillit très bien (pas de risque de tassement).

Son coefficient lambda se situe aux alentours de 0,032 et 0,045 W/m.k.

La ouate de cellulose

La ouate de cellulose est composée de journaux recyclés, et conditionnée en vrac ou en flocons. Ce matériau convient uniquement à l’isolation des combles perdus, et bénéficie de plusieurs points forts :

• son très bon rapport qualité/prix ;
• sa forte capacité de déphasage thermique (le temps nécessaire à la chaleur pour pénétrer dans le logement) ;
• sa résistance aux incendies, aux insectes et rongeurs, ainsi qu'aux moisissures.

Pour ce qui est de son coefficient de conductivité thermique, il tourne généralement autour de 0,038 et 0,043 W/m.k.

Les isolants synthétiques

1. Le polyuréthane
2. Le polystyrène expansé
3. Le polystyrène extrudé
4. La mousse phénolique

Le polyuréthane

Il est aussi possible d’utiliser des isolants synthétiques pour l’isolation des combles. Ces matériaux sont issus de la pétrochimie, abordables à l’achat et offrent de bonnes performances thermiques. Ils ont également l’avantage d’être de faible épaisseur. Néanmoins, ces isolants sont polluants et ont donc un impact négatif sur l’environnement.

Vous pouvez notamment retrouver des isolants en polyuréthane, en mousse ou en panneaux. Contrairement à d’autres matériaux synthétiques, il a l’avantage de disposer d’un bon bilan environnemental.

Avec les microbulles d’air qu’il contient, le polyuréthane affiche de bonnes performances. Son coefficient lambda est de 0,022 à 0,030 W/m.k. Il a aussi l’avantage de très bien résister dans le temps, puisqu’il ne risque pas de se tasser. De plus, il peut être posé relativement rapidement.

⚠️ Néanmoins, il ne résiste pas au feu et peut dégager des vapeurs toxiques.

Le polystyrène expansé

Le polystyrène expansé (PSE) est produit à partir de pétrole brut et composé d’une quantité importante de billes qui sont reliées par compression. Ce matériau, conditionné sous forme de plaques, peut aussi bien servir pour l’isolation des combles, que celle des murs ou des sols. Les performances thermiques de cet isolant sont bonnes, avec un coefficient lambda de 0,030 à 0,038 W/m.k. De plus, il a une excellente durée de vie.

⚠️ En revanche, le polystyrène expansé est inflammable. Il est donc important de l’installer en association avec des matériaux qui résistent au feu, comme le plâtre, ou en l’ignifugeant. Notez également qu’il est sensible aux rongeurs.

Le polystyrène extrudé

Le polystyrène extrudé (XPS) se présente sous forme de billes compressées ou de plaques, et se distingue par sa couleur bleue. Il a une bonne durabilité et de bonnes performances thermiques, avec un coefficient lambda de 0,029 à 0,037 W/m.k. Pour cette raison, il est souvent utilisé pour l’isolation des combles perdus, dans lesquels les pertes de chaleur sont importantes.

⚠️ Il faut toutefois relever les points faibles du polystyrène extrudé qui affiche un mauvais bilan environnemental. Il faut aussi savoir qu’il est inflammable et que son isolation acoustique n’est pas optimale.

La mousse phénolique

La mousse phénolique (ou résolique) est aussi un matériau produit à partir de pétrole brut. Cet isolant affiche de bonnes performances thermiques avec un coefficient lambda de 0,018 à 0,035 W/m.k. Il offre également une bonne isolation acoustique, et a l’avantage de ne pas empiéter sur les espaces habitables grâce à sa faible épaisseur. Il est donc particulièrement adapté pour l’isolation des combles aménagés, ainsi que pour celle des murs ou des sols.

Par rapport aux autres matériaux synthétiques, la mousse phénolique a aussi l’avantage de ne pas être inflammable. En cas d’incendie, cet isolant dégage peu de fumées. Il peut notamment être utilisé dans la composition de portes coupe-feu.

Néanmoins, ce matériau est relativement récent. Nous avons donc peu de recul sur sa durabilité.

Qui contacter pour isoler les combles ?

L’isolation des combles est à confier impérativement à un artisan RGE (Reconnu garant de l’environnement). Avec cette certification, vous êtes assuré que le professionnel est bien compétent pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique. Vous pourrez ainsi bénéficier de ses conseils pour choisir le type d’isolant et la technique qui convient.

Pour trouver un artisan RGE près de chez soi, il suffit de consulter l’annuaire disponible sur le site France Rénov’ du gouvernement. Renseignez simplement votre code postal afin de retrouver toute la liste des entreprises portant cette certification à proximité de chez vous.

Prenez le temps de faire réaliser plusieurs devis auprès de différents artisans. En effet, les propositions de travaux et les prix peuvent varier.

Attention Si vous ne faites pas appel à un professionnel labellisé RGE, vous ne pourrez pas profiter des différentes aides de l’État pour la rénovation énergétique. Elles ont été mises en place afin d’encourager les particuliers à engager ce type de travaux dans leur logement. L’objectif de ces aides financières est de réduire les consommations d’énergie afin de lutter contre le réchauffement climatique. Les travaux éligibles sont donc ceux qui permettent de rendre les logements moins énergivores, et qui sont réalisés par des professionnels dont les compétences en matière de rénovation énergétique sont reconnues par l’État.

Combien coûte l'isolation des combles ?

Le prix à prévoir pour l'isolation des combles peut aller de 3 €/m² à 50 €/m², selon le type d’isolant, la technique de pose utilisée et la configuration de la toiture. Ces travaux représentent donc un investissement relativement important.

Toutefois, comme nous l’avons déjà mentionnée, les économies à la clé sur les factures d’énergie sont significatives, pouvant aller jusqu’à 30 % de baisse. L’investissement de départ peut donc être rentabilisé en 5 à 6 ans, en fonction du type d’isolant. De plus, l’isolation de combles est éligible aux diverses aides financières mise en place par le gouvernement dans le cadre de la transition énergétique du pays.

Retrouver ci-dessous combien coûte l’isolation des combles avec les différents matériaux isolants, ainsi que leurs caractéristiques :

Quelles sont les aides disponibles pour l'isolation des combles ?

Il existe plusieurs aides pour l'isolation des combles, parmi elles on retrouve :

1. MaPrimeRénov'
2. Éco-prêt à taux zéro
3. La TVA réduite
4. Coup de pouce isolation

MaPrimeRénov'

Différentes aides de l’État pour la rénovation énergétique peuvent vous permettre d’entreprendre les travaux d’isolation de vos combles. La plus connue est MaPrimeRénov’, qui remplace depuis 2021 le CITE (Crédit d’impôt pour la transition énergétique) et l’aide Habiter Mieux Sérénité de l’ANAH (l’Agence nationale de l’habitat).

Afin d'en bénéficier, quelques conditions sont à respecter :

• le logement doit être une résidence principale ;
• le logement doit avoir été construit depuis plus de 15 ans ;
• les revenus du ménage ne doivent pas dépasser un certain plafond ;
• les travaux d’isolation des combles doivent être réalisés par un professionnel certifié RGE.

Le montant de la prime pour l’isolation des combles varie en fonction des ressources du foyer (revenu fiscal de référence) et de sa composition.

Éco-prêt à taux zéro

L’Éco-prêt à taux zéro est une aide accordée par certaines banques ayant signé une convention avec l’État. Dans le cadre de la rénovation globale de votre logement, vous pouvez emprunter jusqu’à 50 000 € sans intérêt.

L’Éco-PTZ est accessible sans conditions de ressources. Il est tout de même nécessaire de respecter quelques points pour en bénéficier :

• le logement doit être une résidence principale ;
• le logement doit avoir été construit depuis plus de 2 ans (sur le territoire français) ;
• les travaux doivent être confiés à un artisan labellisé RGE.

La TVA réduite

Pour l’isolation des combles de votre maison, comme pour d’autres travaux de rénovation énergétique, vous bénéficiez d’une TVA à taux réduit.

Au lieu des 20 % appliqués pour d’autres types de travaux, la TVA s’élève à 5,5 % lorsqu’il s’agit de l’amélioration énergétique d’une habitation.

La TVA à taux réduit n’est soumise à aucune condition de ressources.

Coup de pouce isolation

L’aide Coup de pouce isolation a été supprimée au 1ᵉʳ juillet 2021. Elle faisait partie du dispositif des CEE (certificats d’économie d’énergie).

Foire aux questions sur l’isolation des combles

1. Quelles différences entre combles perdus et aménagés ?
2. Peut-on bénéficier des aides si on isole soi-même ses combles ?
3. Peut-on faire isoler ses combles à 1 € ?
4. Est-ce possible de transformer des combles perdus en combles aménageables ?

Quelles différences entre combles perdus et aménagés ?

Vous l’aurez compris, avant de se lancer dans l’isolation des combles d’un logement, il est essentiel de distinguer les combles aménagés des combles habitables. La technique employée, ainsi que l’isolant utilisé peuvent alors varier. Voici les différences entre des combles perdus et aménagés :

• les combles perdus : sont des espaces non habitables, car la hauteur sous plafond ne le permet pas ou la charpente est trop encombrante ;
• les combles aménagés : la hauteur sous plafond doit être d’environ 1,80 m et l’angle de la pente du toit doit être de 30 %.
• Quels isolants pour des combles aménagés ou perdus :
• pour l’isolation des combles aménagés ou aménageables : les isolants en rouleaux et en panneaux sont les seuls qui conviennent ;
• pour l’isolation des combles perdus : il est possible de choisir entre les isolants en panneaux, en rouleaux, ainsi que pour la méthode du soufflage (en flocons). Si la toiture est difficilement accessible, c’est cette dernière technique qui est privilégiée.

Peut-on bénéficier des aides si on isole soi-même ses combles ?

Vous ne pourrez pas bénéficier d’une aide financière à la rénovation énergétique si vous effectuez vous-même les travaux d’isolation sur les combles de votre logement. En effet, une des conditions fixées pour en profiter est de faire appel à un professionnel RGE.

Peut-on faire isoler ses combles à 1 € ?

L’isolation à 1 € était une aide financière proposée dans le cadre des primes énergie (CEE) des fournisseurs (Coup de pouce). Comme mentionné plus haut, le dispositif Coup de pouce isolation a été supprimé en 2021.

Si le gouvernement a choisi de ne plus proposer cette aide financière aux particuliers, c’est parce que certaines pratiques frauduleuses ont été identifiées dans le secteur de l’isolation thermique. Cela était notamment le cas avec les offres pour faire isoler ses combles à 1 €.

Est-ce possible de transformer des combles perdus en combles aménageables ?

Il est tout à fait possible de transformer des combles perdus en combles aménageables. Pour ce faire, quelques travaux sont à mettre en œuvre. Il sera notamment nécessaire de modifier la pente de la toiture ou de la surélever. Cette modification du logement représente des travaux conséquents. En revanche, le gain d’espace à la clé est non négligeable.

Notez également que transformer des combles perdus en combles aménagés permet d’améliorer la plus-value du logement.

Pour aller plus loin L'isolation des combles perdus permettrait d'atteindre un potentiel d’économies réalisables de 6 300 GWh (gigawattheure), soit 3 à 4 % de réduction de la consommation de chauffage du secteur résidentiel. Le gouvernement a fixé comme objectif 10 % de réduction de la consommation d'ici à deux ans, à titre d'exemple, cela impliquerait que 15 % des ménages (en maisons individuelles construites avant 1975) procèdent à l'isolation des combles perdus, permettant de réaliser entre 600 et 1 000 GWh (gigawattheure).